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Bilan sportif et financier, une bonne année pourtant

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Pas une planche savonneuse…

Groupe seniors

Qualification. Troisième de poule à une journée de la fin, qualifié pour les play-off, l'équipe fanion a atteint l'objectif que s'étaient fixé les entraîneurs Pascal Da Cruz et Olivier Lutringer. La réserve a connu quelques problèmes d'effectif, et a même dû déclarer forfait lors d'une journée. La difficulté à engendrer un groupe homogène pour l'équipe 2, en raison des fluctuations et des blessures de la une, n'a pas permis une qualification alors que le potentiel individuel est là, selon Bruno Chausson le coach de la réserve revenu au club à l'intersaison dernière.

Effectif

270 licenciés toutes catégories. Le club a dénombré 270 licenciés, dont 230 licences sportives pour les masculins et 4 pour les féminines, ainsi que 14 bénévoles non-licenciés ( pass-volontaires) qui bénéficient d'une assurance pour leur implication dans la vie du club. L'école de rugby regroupe 80 jeunes, des moins de 7 ans aux moins de 15 ans. Les moins de 17 et moins de 19 ans, en entente avec l'US Berrichonne et Aubigny, entre autres, totalisent 50 joueurs.

Cadets-Juniors

En devenir. L'équipe juniors saviste évoluait en Balandrade, en rassemblement avec l'ACA et l'USB ; elle comptait une trentaine de joueurs. Elle termine troisième de poule régionale et n'a pu franchir le cap des barrages, en play off, battue par Rouen. Les cadets (23 joueurs) jouaient en Teulière Élite. Les deux équipes, au terme de leurs championnats respectifs, ont été engagées en coupe du Centre. Les juniors disputeront prochainement la finale, contre Blois-Vendôme. Un petit tiers de l'effectif rejoindra les rangs seniors en septembre prochain.

Finance

Budget équilibré. Lors de l'assemblée générale a été votée l'approbation des comptes de la saison 2011-2012, clôturés en juillet et validés par les commissaires aux comptes. Comme annoncé en mai 2012, l'exercice a présenté un solde positif de 48.000 € pour un global final de 432.000 €. La projection financière pour la saison sportive qui vient de s'achever devrait s'établir autour de 400.000 €, en équilibre. Un constat : les frais financiers ont été réduits de plus de 40 % au cours du dernier exercice. « On ne dépense que ce que l'on a », ont précisé les dirigeants vierzonnais.

École de rugby

Effectifs stables Les effectifs de l'école de rugby sont stables, avec 80 licenciés, malgré une nette déperdition en moins de 15 ans (-9). Importante densité chez les moins de 11 ans (27 joueurs). Les - 7, - 9 et - 11 disputeront les finales départementales, à Vierzon, au stade Constant-Duval, le 8 juin. Les - 15, dont la plupart sont pourtant des débutants, joueront les finales régionales, au stade des Montées d'Orléans, le 16 juin.

Éducateurs

La formation toujours à l'ordre du jour. Le club dispose de onze éducateurs diplômes pour les jeunes. Trois nouveaux animateurs sont actuellement en formation.

Sport-études

Ouverture à Édouard-Vaillant. Une section sport-études ouvre ses portes, à la rentrée prochaine, au lycée Édouard-Vaillant. Une vingtaine de places sont ouvertes. Le projet a été présenté voilà plusieurs semaines déjà, et approuvé par l'Éducation nationale.

le Commentaire

La surprise de François Dumon. « Les SAV, c'est un club important pour la ville. Je suis très surpris de voir une situation comme celle-ci. La ville sera aux côtés de ceux qui voudront prendre les rênes de ce club, sain financièrement et sportivement. Nous serons derrière eux pour les soutenir », a tenu à préciser l'adjoint chargé des sports de la ville de Vierzon.

Sept démissions, cinq membres candidats à leur propre succession, un président à trouver avant la fin du mois, si possible… On pourrait craindre l'extinction des feux pour le club bleu-et -blanc. Ou une planche savonneuse pour d'éventuels repreneurs.

Les oiseaux de mauvais augure repasseront, perchés sur leurs poteaux télégraphiques tels les vautours de Morris. Car la fin du club septuagénaire n'est sûrement pas pour cette année…


Le club vert-et-noir organisait samedi un tournoi à 7 à la mémoire d’un des siens

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Une journée de rugby que Gérard Moulénat aurait adorée

La deuxième édition du grand tournoi de rugby à 7 organisé par l'US Berrichonne en hommage à Gérard Moulénat, trop tôt disparu, a tenu toutes ses promesses, samedi dernier, au stade Tavernier.

Et avec cinq équipes du cru sur le pré (deux de l'US Berrichonne, les SA Vierzon, le Rugby sancerrois et le Bourges XV), le sport et l'amitié ont été les deux fils conducteurs de la journée, puis naturellement de la soirée.

Gégé avait le rugby chevillé au c'ur et au corps

Avant le coup d'envoi des joutes, organisateurs et joueurs, encadrés par Dominique Moulénat, l'épouse de Gérard, et par leurs enfants Charles-Éric, Jérémy et Pauline, ont déposé une gerbe à la mémoire de celui que tout le monde, à Tavernier et bien au-delà, appelait Gégé.

Puis un émouvant moment de recueillement a été suivi par une grande, et belle, salve d'applaudissements. Préférée à la traditionnelle minute de silence, cette façon de procéder correspondait mieux au personnage qui cultivait avec bonheur humour et art de vivre.

Joueur talentueux autant que vaillant, Gérard Moulénat n'hésitait jamais à mettre la tête là où d'autres craignaient de mettre le pied. Il avait le don de fédérer les hommes comme les énergies. Et à son contact, même les plus réfractaires à l'US Berry d'alors ressortaient avec un peu de vert au c'ur.

Gégé, c'était tout ça. Un personnage généreux, amoureux d'une vie qu'il abordait comme les matches : avec détermination et honnêteté.

Gérard Moulénat a également contribué à écrire quelques pages parmi les plus belles de la saga du club doyen.

Alors, samedi, tous les ruggers ont joué le jeu, dans l'esprit qu'il aurait aimé. Et au-delà des matches et des résultats, qui ont vu les SA Vierzon l'emporter, c'est le rugby, ce rugby qu'il avait vissé au c'ur et au corps, qui est sorti grand vainqueur de l'affaire !

Avec les demoiselles de Montpellier

Après quoi, place a été donnée à la troisième mi-temps, toute aussi importante que les deux autres. En présence des filles de Montpellier, championnes de France du Top 10, et de l'entraîneur Sylvain Latapie, un ancien de l'USB, tout le monde a regardé la finale du Top 14 entre le RC Toulon et le Castres Olympique. Avant d'enchaîner sur un repas lors duquel une ambiance mémorable a régné !

Principales initiatrices de ce bel hommage, Inès Besson, Nina Magnani et Sarah Mallard, les compagnes de fameux gaillards d'une mythique première ligne verte-et-noire. Des hommes derrière lesquels poussait Gérard Moulénat, que nul n'oubliera jamais au club.

Les résultats

Les matches (les scores sont donnés au nombre d'essais) : SA Vierzon – Bourges XV : 6-2 ; Sancerre – USB : 6-2 ; Bourges XV – Sancerre : 4-6 ; SA Vierzon – USB : 10-0 ; Bourges XV – USB : 7-2 ; Sancerre – SA Vierzon : 2-3.

Petite finale : USB – Bourges XV : 7-6.

Finale : SA Vierzon – Sancerre : 7-2.

Classement : 1 er SA Vierzon ; 2 e Sancerre ; 3 e Bourges XV ; 4 e USB 1 et 2.

L’USB en demie comme l’an passé ?

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Encore une victoire et l'US Berrichonne aura égalé sa performance de l'an passé, en atteignant les demi-finales du championnat de France.

Se retrouver à nouveau dans le dernier carré, c'est l'objectif qu'essaieront d'atteindre les Vert et Noir ce dimanche après-midi (15 heures), au stade de la vallée de Fleury-les-Aubrais, contre Argenteuil.

Ce serait encore plus gratifiant que l'an passé, car les néo-Dolchardiens ont grimpé dans la hiérarchie depuis, quittant l'échelon le plus bas (4 e Série) pour la 2 e Série.

C'est passé fin en 8 e…

On le sait, l'USB évoluera une division au-dessus la saison prochaine, les Vert et Noir tirent donc leurs dernières cartouches dans ce championnat qui leur a déjà apporté beaucoup de satisfactions, dont un titre de champion régional.

Ils rêvent maintenant de soulever le plus beau des boucliers, celui de champion de France. Il y a quinze jours, cependant, leur aventure dans ces phases finales (et de fait leur saison !) a bien failli s'arrêter en 8 e. Ils ont senti le vent du boulet contre Saint-Omer, battu sur le fil (22-18). « On n'a pas volé la victoire, mais si on avait perdu il n'y aurait rien eu à dire », reconnaissait Nina Magnani, dirigeante du club, mais aussi épouse et mère de joueurs. « On avait largement les moyens de se mettre à l'abri plus tôt », ajoutait la secrétaire de l'USB, qui regrettait que l'équipe ait « déjoué complètement ».

Le staff a dû recadrer tout son petit monde pour trouver la clé face à des Nordistes plus solides que les Ardennais de Charleville, éliminés au tour précédent.

« Les gars n'ont pas respecté les consignes qui étaient de tout jouer devant. Au début, ils écartaient tous les ballons. Il n'y a qu'à la fin qu'ils ont suivi les consignes, pour marquer deux essais sur groupés pénétrants… »

Un revirement salvateur, mais l'USB a joué avec le feu. À force, les Vert et Noir pourraient se brûler et il vaudrait mieux que la leçon soit apprise et surtout bien retenue. Car leur prochain adversaire, Argenteuil, pas arrivé là par hasard, semble avoir le même profil que Saint-Omer : « un pack lourd », selon Nina Magnani.

Cette équipe, classée troisième en Ile de France, a successivement éliminé le XV Erdre (31-13), le RC Iroise Saint-Renan (35-12) et Limoges EC (20-15). L'USB, elle, se verrait bien sortir un deuxième club francilien, après Nanterre, étrillé 56-15 en 32 e…

Le groupe

L'US Berrichonne. Alexis Barreau, Aubert, Hugo Magnani (cap.), Bruno Magnani, Collard, Bouaouiss, Bartalena, Blin, C. Lauvergeat, Macia, Simier, Dubief, Lavrut, Aurélien Barreau, Bret, Moleana, Berkia, Montaron, Bardon, Alindré, Vang.

Kélé Moleana : « On en est à la moitié »

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Cet après-midi (15 heures) au stade de la vallée de Fleury-les-Aubrais, l'US Berrichonne jouera contre Argenteuil pour une place dans le dernier carré, en championnat de France 2 e série.

L'équipe dolchardienne pourra compter sur son N°12, Anakeleto Moleana, dit Kélé, pour faire plier la défense adverse, comme cela a été souvent le cas cette saison.

Avec ses 110 kg, pour 1,87 m, le trois-quarts centre originaire de Futuna ne passe vraiment pas inaperçu dans les lignes arrières. Sa puissance n'a que peu d'égale à ce niveau de jeu. Kélé, arrivé à Bourges voilà presque dix ans de son île natale du Pacifique ne manque pas non plus d'expérience.

Il a porté pendant plusieurs années le maillot vert et noir de l'US Berry, en Fédérale 3 et a même disputé le dernier match officiel du club doyen, en 2007… La grande saga du club vert et noir s'était soldée par une élimination en play-off contre Sancerre, à Vierzon !

Avec la fusion, on pensait que cet épisode marquerait la fin de l'histoire pour les Vert et Noir. On connaît la suite. La renaissance à Tavernier d'un club, l'US Berrichonne, se voulant le digne héritier du précédent, avec dans ses rangs beaucoup d'anciens de la maison verte et noire, dont justement Kélé, souvent positionné à l'aile, du temps de la F3.

A près de 34 ans (il les aura en juillet), le Futunien prend encore une part très active dans les succès à répétition de son équipe. « Je n'ai plus la même vitesse qu'avant », coupe-t-il cependant. Il n'empêche, il score souvent. Combien a-t-il marqué d'essais ? Il avoue ne plus les compter. « Lors du deuxième match, j'ai réussi un triplé contre Sully », précise-t-il quand même. Son impact est en tout cas très important, à un poste de premier centre qu'il désirait occuper et que Fred Lavrut lui a confié en début de saison.

« Une meilleure vision du jeu »

« L'an dernier, je jouais à l'ouverture. Ça m'a donné une meilleure vision du jeu. J'ai eu plus de ballons dans les mains, ça m'a fait progresser. J'ai pu travailler les prises de balle. Je fais moins d'en-avants et en plus je peux aller percuter… »

Le jeu de l'USB lui permet de se mettre en évidence. « Je me régale, dit-il. Nous autres, on est là pour envoyer du jeu. Fred Lavrut (le coach des trois-quarts depuis cette saison, ndlr) nous a amené de nouvelles combinaisons. Ça nous a fait du bien. »

Kélé prend beaucoup de plaisir à disputer ces phases finales de 2 e série. « J'aime bien ces matchs éliminatoires. On a plus de pression mais on est aussi plus motivé. On joue contre des équipes qu'on ne connaît pas… »

Que sait-il d'ailleurs d'Argenteuil, l'adversaire de cet après-midi ? « Rien du tout ! J'ai juste vu la photo d'équipe sur Internet. Ce sont des gars… comme nous ! Pareil ! Ils ne sont pas là par hasard. Ils ont aussi éliminé de bonnes équipes… »

Pour autant, le Futunien voit plus loin que ce quart de finale. « Ça va être difficile de passer ce tour. Ça se jouera à pas grand-chose. Mais on est là pour gagner ! » Et soulever le bouclier ? C'est un rêve… que Kélé aimerait vivre. « Il faut y croire. Pourquoi ne pas aller au bout ? On en est à trois victoires d'affilée. Il y a encore trois matches à gagner. On en est à la moitié. »

Le groupe

L'US Berrichonne. Alexis Barreau, Aubert, Hugo Magnani (cap.), Bruno Magnani, Collard, Bouaouiss, Bartalena, Blin, C. Lauvergeat, Macia, Simier, Dubief, Lavrut, Aurélien Barreau, Bret, Moleana, Berkia, Montaron, Bardon, Alindré, Vang.

L’US Berrichonne dans le dernier carré

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L'US Berrichonne dans le dernier carré, cela devient une habitude. Les Vert et Noir avaient atteint les demi-finales du championnat de France, l'an passé, alors qu'ils évoluaient en 4 e Série. Hier à Fleury-les-Aubrais, ils ont remis ça, pour le compte de la 2 e Série, en prenant difficilement le meilleur sur les Franciliens d'Argenteuil, sur le score de 18-14.

En demi-finale contre le CS Seurrois

Quatre points, c'était déjà l'écart au tableau d'affichage, au tour précédent, lors de la victoire des néo-Dolchardiens contre Saint-Omer (22-18), voilà quinze jours à… Fleury-les-Aubrais !

La banlieue orléanaise aura vraiment réussi aux joueurs de Magnani et Lavrut lors de ces phases finales nationales de 2 e Série. Que ce soit sur la pelouse de Pierre-Albaladéjo il y a deux semaines ou sur celle du stade de la Vallée, hier, l'US Berrichonne, appliquée à défaut d'être vraiment bien inspirée, aura assuré l'essentiel pour poursuivre son chemin le plus loin possible en championnat de France. « Ça y est ! On est en demie », se félicitait hier Fred Lavrut, l'arrière et co-entraîneur de l'USB. « Maintenant, on va essayer d'aller au bout. Cela a toujours été mon objectif », rappelait-il aussitôt.

Avant de penser ouvertement au bouclier de champion de France, il y aura d'abord une demi-finale à remporter. Les Vert et Noir la joueront dimanche prochain contre une équipe de Côte d'Or, le CS Seurrois, champion régional et tombeur en quart, hier, du RC Saint-Martin-du-Lac (26-12) dans un derby bourguignon.

Leur qualification en demie, les banlieusards berruyers ont toutefois dû aller la chercher au courage, surtout dans le deuxième acte, qu'ils ont joué à quatorze, après l'expulsion de Romain Bartalena pour un placage jugé dangereux (39 e). « Les gars ont tous fait un bon match dans l'ensemble, soulignait Fred Lavrut. Devant, ils ont été très vaillants. À sept, ils n'ont rien lâché face au gros pack d'en face. »

Deux essais de Dubief

Les lignes arrières usbéistes, souvent décisives, ont cependant été tenues en échec par la défense francilienne. « Derrière, on a essayé de faire des trucs, mais ça n'est pas passé. Eux ont bien glissé, et nous, on a fait de petites fautes de main… », expliquait Fred Lavrut, qu'une douleur à la cheville a contraint à sortir à la mi-temps, Antoniazzi le remplaçant et Berkia héritant de son N°15 tout la deuxième période. Une seconde mi-temps qui a été tendue, surtout dans le dernier quart d'heure, une fois Argenteuil revenu à un petit point (15-14) sur un essai transformé.

Auparavant, Wilfried Dubief avait fait parler sa grande expérience, pour inscrire deux essais de N°9, en surprenant la défense adverse sur le petit côté. La première fois, dans les arrêts de jeu (40 e+3), après une touche. La seconde, suite à une mêlée dans les vingt-deux (63 e). Dix points qui ont pesé lourd dans la balance. L'USB n'avait pas pour autant fait le trou, Argenteuil trouvant aussi deux fois la faille.

Finalement, c'est le 3 e ligne centre Sébastien Simier qui allait assurer le succès des Berrichons au pied. Sur une pénalité enquillée à la dernière minute (18-14), rappelant au passage qu'il était aussi un bon buteur, plus jeune.

LA FICHE technique

FLEURY-LES-AUBRAIS (stade de la Vallée). L'US Berrichonne bat l'ORC Argenteuil, 18-14 (mi-temps : 10-7). Arbitre : M. S'ur (Bourgogne).

Les points. US Berrichonne. 2 essais de Dubief (40 e+3, 63 e) ; 1 transformation d'Aurélien Barreau (40 e+3) ; 2 pénalités d'Aurélien Barreau (3 e) et Simier (80 e). ORC Argenteuil. 2 essais d'Esneult (16 e) et Villa (66 e) ; 2 transformations de Chaudin.

Carton rouge. USB : Bartalena (39 e). Cartons jaunes. USB : Dubief (76 e). Argenteuil : Bastien (76 e). Carton blanc. Argenteuil : Couteau (59 e).

L'US Berrichonne. Alexis Barreau, Aubert, Bouaouiss – Lauvergeat, Blin – Hugo Magnani (cap.), Simier, Macia – (m) Dubief, (o) Aurélien Barreau – Bret, Moleana, Berkia, Montaron – Lavrut. Remplaçants : Bruno Magnani, Collard, Jacquet, Bartalena, Vang, Bardon, Antoniazzi.

Prise de contact pour Denis Bernard et Frédéric Mahieu

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Le maintien en Fédérale 3 est une constante au Rugby sancerrois, ces dernières années.

Cette fois, on a quand même frisé la correctionnelle, au printemps dernier. Les dirigeants du club ont semble-t-il tiré les leçons de cette saison galère. Ils n'ont pas chômé afin d'insuffler une nouvelle dynamique.

Vendredi dernier, en soirée, au stade du Canal, ils ont accueilli les nouveaux entraîneurs du groupe seniors, Denis Bernard et Frédéric Mahieu. Le duo a évolué sous le maillot de l'US Berry dans les années 1990-2000, en Fédérale 2.

Le premier nommé a pris ensuite la direction de Nevers avant de revenir à Sancoins ; le second est passé par Vierzon, qu'il a quitté pour Montargis.

Le président Guillaume Pinson, aux côtés duquel se tenait celui qui deviendra logiquement son bras droit après le vote en assemblée générale du 28 juin prochain, Rémy Alabeurthe, a présenté les deux hommes aux soixante joueurs et dirigeants réunis. « Nous travaillons sur le recrutement et l'organisation de la saison au niveau de toutes les catégories d'âge. Mais il nous fallait d'abord trouver les entraîneurs, ce qui est chose faite puisqu'ils sont parmi nous. ». Il annonça la collaboration de Thibault Algret avec le duo et l'entrée en fonction d'un préparateur physique, Maxime Moreau.

Des ambitions

Ensuite, Guillaume Pinson évoqua le projet de club en trois mots : convivialité, respect et engagement pour progresser en noir et blanc. « Faire grandir les plus jeunes en apportant une bonne dynamique dans toutes les catégories », a-t-il dit, ajoutant : « Nous sommes à l'aube d'une belle saison et l'équipe une, vitrine du club, devra rayonner dans le haut du tableau. » Voilà qui ne sera réalisé qu'avec exigence et rigueur.

« Le Rugby sancerrois correspond à mes attentes sportives », souligna Fred Mahieu alors que Denis Bernard assura s'être « engagé sur l'intérêt du projet d'un club attaché à sa région ». L'objectif sera d'être prêt dès l'ouverture du championnat.

La reprise officielle de l'entraînement s'effectuera vendredi 16 août. Deux matches amicaux et un stage seront organisés.

Récompense pour « Bib » Ballereau

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Rugby. Les joueurs du Rugby Sancerrois ont tenu à remercier Thierry Ballereau pour les quatre années passées à les entraîner. « Bib » a pris de la bouteille, c'est certain et bien des cheveux blancs, surtout au cours de la dernière saison. Un mathusalem gravé « Rugby Sancerrois », sur le devant, et ustensiles de travail aux entraînements à l'arrière, lui a été offert par les joueurs coachés en la circonstance par Yann Raimbault. Il y a eu dans l'instant beaucoup d'émotion. C'est ça aussi, le rugby.

L’USB et Arçay, titrés, en tête de gondole

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Une baisse sensible de l'effectif

L'assemblée générale du comité du Cher de rugby s'est tenue dernièrement à Vierzon.

C'est devant un parterre de représentants des divers clubs du départementaux que le président Serge Richard a dressé le bilan de la saison écoulée.

Deux titres en série

Le dirigeant berrichon a expliqué que « la saison a été compliquée pour nos représentants fédéraux mais nous avons obtenu deux titres en série pour le Cher, lors des finales régionales disputées à Vierzon pour la troisième année. Malgré un temps mitigé cette journée était un succès. »

Il a ensuite mis l'accent sur le travail effectué depuis la fin de la saison dernière. « Nous développons également toujours des actions de promotion réalisées dans les écoles, car nous avons signé une convention avec l'éducation nationale. Nous avions programmé un projet pour les écoles primaires de CM2, mais un problème de terrain et de moyens humains nous ont obligés à renoncer. Pour les interventions dans le milieu scolaire, nous pourrons avoir plus de collaborations dans les établissements, mais surtout intéresser et former les instituteurs. »

Tandis que sur les terrains, près de l'assemblée générale, se déroulaient les finales départementales des écoles de rugby (victoires des SA Vierzon dans trois des quatre catégories en lice), le président a regretté le peu d'impact des interventions dans les écoles. « Peu de retombées et peu de clubs nous donnent des informations », a-t-il précisé, avant d'axer le comité vers un sujet prioritaire, celui de la labellisation des écoles de rugby. Par ailleurs, le bilan sportif est globalement satisfaisant. En Fédérale 2, les SA Vierzon, 3 e de poule, se sont qualifiés en play-off. Éliminé par Compiègne, le club septuagénaire a tout de même conservé sa place de leader régional.

À l'échelon inférieur, toujours pas d'accession pour le Bourges XV, 3 e de poule et éliminé dès le premier tour de play-off par Voiron. Et enfin, toujours en F3, le Rugby Sancerrois a été « à la peine car il a dû attendre la dernière journée pour se maintenir. »

Les titres en série sont revenus à l'US Berrichonne en 2 e série, vainqueur de l'OC Sancoins et à l'Arçay RC en réserve de Promotion d'Honneur.

La satisfaction de voir les Dolchardiens en demi-finale du championnat de France de 2 e série n'efface pas le bilan moyen de l'ensemble des équipes régionales.

Par ailleurs, il a été constaté une baisse de l'effectif global du comité du Cher de plus de 70 unités, portant le total à 1.857 licenciés actuellement contre 1.929 en juin 2012.


L’USB compte ses hommes

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L'US Berrichonne aime les saisons marathons. Comme l'an dernier, les rugbymen du stade Tavernier jouent les prolongations en championnat de France.

L'an passé, les Vert et Noir n'avaient chuté qu'en demi-finale. Un dernier carré qu'ils viennent d'atteindre à nouveau, deux divisions au dessus, en 2 e Série, en éliminant Argenteuil dimanche passé à Fleury-les-Aubrais (18-14).

Auparavant, en 8 e, c'était Saint-Omer qu'ils avaient fait passer à la trappe (22-18). Charleville-Mézières n'avait pas fait le poids, en 16 e (36-27) et Nanterre encore moins, en étant carrément laminé en 32 e (56-15). Mais cette succession de victoires, l'USB est en train de la payer au prix fort. Son effectif s'est réduit à une vingtaine d'éléments, tout juste, et l'équipe dolchardienne ne se déplacera peut-être pas au complet, demain (15 heures) à Avallon pour disputer au champion de Bourgogne, Seurre, le ticket pour la finale.

« J'espère qu'on sera vingt-deux, mais ce n'est pas sûr », annonce Fred Lavrut, l'entraîneur-joueur en charge des trois-quarts. « En début d'année, on avait un bon effectif. Mais entre les blessés et les indisponibles, on est obligé de jongler. Cette fin de saison est un peu compliquée. Ça devient de plus en plus dur (de remplir la feuille de match, en alignant 22 joueurs, ndlr).

Vivier Vang absent ?

Dimanche, deux des vainqueurs d'Argenteuil manqueront, hélas, à l'appel. Romain Bartalena, parce qu'il a écopé d'un carton rouge et qu'il est de ce fait suspendu. Sébastien Antoniazzi, militaire, parce qu'il est en mission à Paris. Et il se pourrait que Vivier Vang préfère s'abstenir, son patron, qui est aussi le président du Bourges XV appréciant peu de le voir se mettre en évidence sous les couleurs d'un club rival, faisant de plus en plus d'ombre au sien. Cela vaut à Vang des désagréments sur le plan professionnel, dont il voudrait bien faire l'économie, à l'avenir.

Navrant. Et pénalisant pour l'USB, car Vang était remplaçant en 3 e ligne contre Argenteuil et c'est justement là où, après la blessure d'Alex Pillet et l'accident de la circulation survenu à Hippolyte Legrand, les besoins se font le plus sentir. L'ailier Ghislain Bret pourrait venir renforcer ce secteur. Fred Lavrut est tenté par cette solution. « Il est puissant, va vite, plaque bien. Il a toutes les qualités pour jouer en 3 e ligne aile. »

Alindré remis sur pied

Au rayon des bonnes nouvelles (il y en a, fort heureusement) : le retour probable de Rémi Roudil et celui certain de Vincent Alindré. Remis d'une blessure au genou, ce dernier retrouvera sa place à l'arrière. Son entraîneur est aussi opérationnel, malgré une douleur récurrente à une cheville et se tiendra sur le banc, prêt à suppléer l'un de ses gars. « Ça va aller, bien strappé. Et puis, une demi-finale, je n'en ferai plus des masses… », signale-t-il.

Ce sera d'ailleurs une première pour l'ex-arrière du BXV, arrivé cette saison au club et qui n'avait jamais dépassé le cap des 16 e de finale jusque-là. Ce n'est pas une cheville douloureuse qui va le priver de ce grand moment dans une carrière de joueur…

Le groupe

L'US Berrichonne. Alexis Barreau, Aubert, Hugo Magnani (cap.), Bruno Magnani, Collard, Roudil, Bouaouiss, Blin, Lauvergeat, Macia, Simier, Dubief, Lavrut, Aurélien Barreau, Bret, Moleana, Berkia, Montaron, Bardon, Alindré.

Soufiane Berkia : « Lâcher les chevaux ! »

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Une place en finale nationale de la 2 e Série. C'est l'énorme enjeu du match que l'US Berrichonne disputera ce dimanche après-midi (15 heures), à Avallon, dans l'Yonne, face au champion de Bourgogne, Seurre (Côte-d'Or).

« C'est du 50\50. C'est l'équipe qui aura le plus d'envie qui gagnera, pas forcément la meilleure », annonce Soufiane Berkia, 26 ans, l'un des cadres du XV vert et noir.

Trois-quarts polyvalent, mesurant 1,83 m pour 80 kg, Soufiane est arrière de formation, mais c'est le n° 13 qu'il portera cet après-midi ; un poste de deuxième centre qu'il occupe depuis la mi-saison, alors qu'il avait commencé le championnat à l'aile.

Son association au centre avec Anakeleto Moleana, voulue par Fred Lavrut, l'entraîneur des trois-quarts, est une réelle réussite sur le pré. « On fait la paire, assure-t-il. Moi, j'ai encore plein de choses à apprendre. Kélé m'aide beaucoup. On a confiance l'un en l'autre. On communique bien sur le terrain, même en défense. » La complémentarité de ce binôme n'a pas échappé à Lavrut qui le reconduit après chaque match et… chaque succès.

L'US Berrichonne est en effet dans une période faste. Sacrée championne du Centre fin avril à Vierzon, elle vient d'aligner quatre victoires d'affilée en championnat de France. La voilà en demi-finales, comme l'an passé. « On est à 80 grosses minutes d'une finale », constate Soufiane, qui rêve d'aller au bout de l'aventure, cette année. Écoutons-le…

n Le bouclier de champion de France, vous y pensez ? Bien sûr. J'y pense même assez souvent. Dans le cours de la saison, les jours où il fait froid, où on n'a pas envie d'aller s'entraîner, c'est pour cela qu'on y va quand même…

« Pas envie de s'arrêter là »

n Et le soulever, ce bouclier, vous en rêvez ? Les joueurs des quatre équipes qui restent en course croient tous pouvoir le faire et vont tout donner pour ça. Ce n'est plus le moment de faire des calculs, de gérer ses efforts. Maintenant, il faut lâcher les chevaux ! Y être à 100 % dans la tête et physiquement.

n C'est la deuxième demi-finale de suite pour l'US Berrichonne, qui avait atteint ce stade de la compétition l'an passé, en 4 e Série. Vous êtes abonnés ? On ne peut pas dire ça, car les places ne sont pas réservées. Il faut se la faire, la place ! Mais c'est vrai, c'est une bonne habitude.

n Cette demi-finale, c'est déjà une grosse satisfaction, non ? Oui, pour tout le travail qu'on a fait. On est parti de rien il y a trois ans et être arrivé là, c'est déjà beau. La première année, on manquait de tout : de joueurs, de dirigeants. Trois ans plus tard, on a deux boucliers régionaux à notre actif, deux demi-finales, dont une à venir. On aurait tous signé, je pense (pour un tel bilan, ndlr). Ce n'était pas fait d'avance.

n Victoire ou défaite, cet après-midi, la saison de l'USB est déjà réussie… Tant qu'on n'est pas arrivé à la fin, on ne peut pas faire de bilan. On verra si c'est une bonne saison ou une excellente saison. La nuance est importante. Sportivement, les objectifs sont remplis ; mais on n'a pas envie de s'arrêter là !

n Vous êtes passés ric-rac, que ce soit en 8 es de finale ou en quarts… On a pourtant essayé d'envoyer du jeu, mais on était un peu fébrile derrière. L'envie de trop bien faire, sans doute. Heureusement, les avants ont répondu présents. Ils ont fait deux gros matches. Contre Argenteuil, ils ont joué à sept pendant plus d'une mi-temps (Romain Bartalena s'étant fait expulser, ndlr). On aurait pu penser que c'était mal embarqué, avec ce carton rouge, contre un paquet plus lourd, mais ça nous a ressoudé. Chacun en a remis un petit coup de plus.

n Avez-vous cherché à vous renseigner sur Seurre, votre adversaire ? Sans plus. Je ne m'arrête pas là-dessus. Je sais juste qu'ils ont quelques joueurs qui sont passés par Beaune, un club de fédérale. J'attends le dimanche, au moment de rentrer sur le terrain, pour voir ce qu'il y a en face. C'est à nos entraîneurs de préparer le match et de nous donner leurs consignes. Et à nous de les appliquer, peu importe l'adversaire.

Le groupe

L'US Berrichonne. Alexis Barreau, Aubert, Hugo Magnani (cap.), Bruno Magnani, Collard, Roudil, Bouaouiss, Blin, Lauvergeat, Macia, Simier, Dubief, Lavrut, Aurélien Barreau, Bret, Moleana, Berkia, Montaron, Bardon, Alindré.

La marche était trop haute pour l’USB

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Pour l'US Berrichonne, les rêves de finale se sont envolés dès la troisième minute lorsque sur un bon mouvement des Vert et Noir Lapostolle contre le ballon et l'emmène au pied sur toute la longueur du terrain avant que Guillemaut n'aplatisse. Essai que Paravy transforme (7-0).

L'USB encaisse un essai en contre qui fait très mal dès la 3 e minute

Dominés dans le jeu, les joueurs de l'USB laissent les côtes d'Orriens s'installer dans leurs 25m et Paravy passe un drop facile (16 e). Maladroits à l'image de Vincent Alindré, qui manque une pénalité pourtant à sa portée (26 e), les Vert et Noir se font une nouvelle fois avoir sur un drop de plus de 35m de Paravy, encore lui (30 e). À 13-0 les joueurs de Bruno Magnani et Frédéric Lavrut s'offrent une période de domination et suite à une poussée des avants, l'arbitre leur accorde un essai de pénalité, que transforme Vincent Alindré (35 e). 13 à 7, c'est le score à la pause.

En deuxième période, le jeu s'équilibre mais les verts font trop de fautes de main et semblent dépassés par l'enjeu. Ils sont brouillons et n'écartent pas assez le jeu.

Sur une pénalité, Paravy porte le score à 16-7 (60 e). Parti seul en contre, Magnani perd un ballon d'essai en cherchant un appui. (55 e). C'est sans doute le tournant du match, car sur l'action suivante les joueurs de Seurre s'échappent sur la droite et sur un renversement au pied François profite d'un rebond favorable pour aplatir entre les poteaux (57 e). Bergerot se charge de la transformation et porte le score à 23-7.

Fred Lavrut : « On n'était pas dedans »

C'en est fini des espoirs berrichons. Les Dolchardiens tentent mais n'arrivent pas à percer une défense de Seurre bien en place et c'est à Paravy que viendra l'honneur de clore le score par une pénalité (26-7, 67 e).

Même s'ils n'ont pas à rougir, les joueurs de l'USB peuvent avoir le regret de ne pas avoir su canaliser la pression de l'enjeu en étant trop fébriles et jamais vraiment dans le coup.

Très déçu, l'entraîneur des avants, Bruno Magnani, n'a pas souhaité s'exprimer à l'issue de la rencontre. Il reprochait aux journalistes de ne pas parler suffisamment du club !

Frédéric Lavrut, l'entraîneur-joueur en charge des lignes arrières se contentait pour sa part d'un : « On n'était pas dedans ».

De son côté, le coach de Seurre, Antony Dehaese ne cachait pas sa joie. « Même si tout n'a pas été parfait, c'est une victoire méritée. Nous avons été très bons devant et avons très bien géré notre partie. Une nouvelle fois, Paravy a été énorme ».

LA FICHE technique

AVALLON (stade de la route de Champiens). Le SC Seurrois bat l'US Berrichonne, 26 à 7 (mi-temps : 13-7). Arbitre : M. Rozier (comité d'Auvergne), assisté de MM. Rives et Serre (comité d'Auvergne). 196 spectateurs.

Les points. US Berrichonne. 1 essai de pénalité (35 e), 1 transformation d'Alindre (35 e).

SC Seurrois. 2 essais de Guillemaut (3 e) et François (57 e) ; 2 transformations de Paravy (3 e) et Bergerot (57 e) ; 2 drops de Paravy (16 e, 30 e) ; 2 pénalités de Paravy (50 e, 67 e).

L'US Berrichonne. 1. Bouaouiss, 2. Alexis Barreau, 3. Bruno Magnani ; 4. Lauvergeat, 5. Blin ; 6. Hugo Magnani, 7. Collard, 8. Simier ; 9. Dubief, 10. Barreau ; 11. Bret, 12. Moleana, 13. Berkia, 14. Bardon ; 15. Alindré. Remplaçants : 16. Roudil, 17. Aubert, 18. Jacquet, 19. Macia, 20. Montaron, 21. Lavrut.

Premier cross tri vert, ce week-end au Val d’Auron

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Sur deux jours et à la portée de tous

Le triathlon de Bourges, annulé l'an passé, retrouve sa place au calendrier. Totalement repensée, l'épreuve du Bourges Tri va même s'étendre sur deux jours, samedi et dimanche prochains, s'ouvrant au plus large public possible, en devenant un cross triathlon, la partie cycliste se courant à VTT et non plus sur un vélo de route.

L'annulation de la 24 e édition du triathlon de Bourges, l'an passé, quinze jours avant l'épreuve, à cause d'un manque de bénévoles pour assurer la sécurité des concurrents, aura finalement eu du bon. Cela a obligé le comité d'organisation à se remettre en question, à plancher sur une autre formule, plus attrayante et davantage à la portée des néophytes, qui pourront participer le dimanche matin à un triathlon en relais, par équipe de trois.

En relais et en VTT

Ce challenge par équipe est l'une des nouveautés de l'édition 2013. Une façon de populariser le triathlon, en le rendant plus accessible, le défi pouvant être relevé par trois personnes (collègues, amis, étudiants, membres d'une même famille ou d'un club, etc.) au lieu d'une seule : un nageur, un cycliste et un coureur à pied qui se relaient.

Autre innovation, plus de vélo de route, mais une partie cycliste qui sera courue à VTT, d'où l'appellation de cross triathlon.

Et là encore, l'ambition des organisateurs est de faire venir au triathlon un panel plus large de sportifs. « Tout le monde a un VTT dans son garage. On veut s'ouvrir à un autre public, à des débutants. Pour leur faire découvrir les disciplines enchaînées », explique Patrick Porcher, président du Bourges Tri et de la ligue du Centre de triathlon.

Le dirigeant berruyer voit dans cette épreuve une bonne occasion de changer le regard porté sur le triathlon. « Beaucoup de gens le considèrent comme un sport de fous, de dingues, mais on a des enfants de 6 ans à l'école de triathlon. C'est un sport à la portée de tous, contrairement à pas mal d'idées reçues. Il y a même des handisport qui font du triathlon ! »

Les distances de l'épreuve du dimanche matin n'ont en effet rien d'insurmontables (voir le programme, ci-contre), surtout si le triple effort est partagé en… trois. « Ce qui fait un peu peur, souvent, ce sont les 500 m de natation et pourtant il y a du monde dans les piscines », fait remarquer le patron du tri régional.

Les jeunes samedi

Davantage tourné vers les pratiquants habituels, un second cross triathlon se déroulera le dimanche après-midi, sur des distances plus importantes, mais il pourra aussi être couru en relais par équipes.

D'autre part, tous les parcours ont été redessinés et allongés, par Fabrice Perrichon, avec l'intention de les rendre plus attractifs. Enfin, la veille, le Bourges Tri aura pu se roder, puisqu'il accueillera sur le site du plan d'eau la 8 e étape du challenge jeunes de la ligue du Centre. Environ cent cinquante enfants sont espérés au départ des six courses du samedi après-midi.

è Inscriptions. Pour plus de renseignements : http:\\bourges-triathlon.com. Inscriptions et renseignements auprès de Patrick Porcher (06.70.87.86.82) et Fabrice Perrichon (06.10.77.21.69).

Le programme

SAMEDI. Cross triathlon avenir au Val d'Auron (bases de voile et d'aviron), 8 e étape du challenge jeunes de la ligue du Centre. Catégories mini-poussins (nés en 2006\2007) à juniors (nés en 1994\1995). Ouvert aux non-licenciés de 6 à 19 ans. Inscription sur place dès 10 heures. Départs de midi à 16 heures. Podiums et récompenses à 17 heures.

DIMANCHE. Premier cross tri vert au Val d'Auron (bases de voile et d'aviron). Individuel et challenge par équipe en relais, à la portée des néophytes, distance S (natation : 500 m, VTT : 15 km, course à pied : 4 km). Départ à 10h15. Remise des récompenses à midi.

Individuel et par équipes en relais, distance M (natation : 1,5 km, VTT : 36 km, course à pied : 10 km). Départ à 14h30. Podiums à 17h30.

Les filles, rayon de soleil dans la grisaille

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L'assemblée générale de l'US Florentaise, qui s'est déroulée récemment au club house a mis en évidence le paradoxe de la déception et de l'espoir…

Si l'USF a perdu son faste d'hier, elle parvient tout de même à le cultiver. Le succès des 110 ans et la présence de plus de 300 personnes le 25 mai dernier, a prouvé que les racines étaient vives.

Alors, oui, en effet, les résultats d'aujourd'hui n'ont rien à voir avec ceux du glorieux passé. Mais l'USF doit s'en contenter en attendant des jours meilleurs. Cela n'empêche pas le club doyen du Cher de maintenir le cap dans ses différentes catégories. Ainsi, l'école de rugby est dynamique et les moins de 13 ans sont en passe de se qualifier pour les finales régionales.

Saison décevante pour les seniors…

À l'étage au-dessus, l'effectif est très réduit et ne peut exister que via des ententes avec Vierzon pour les juniors et Bourges pour les cadets. Toutefois, côté résultats, le mixage est positif avec de part et d'autre, une place de finaliste de la coupe du Centre.

Reste les seniors dont le président Patrick Charrette n'a pas caché que la saison avait été décevante, avec une 7 e place en 2 e\3 e série, et une élimination en demi-finale de 3 e série face à Argenton. Chacun devait convenir que les résultats étaient en rapport avec la présence à l'entraînement, c'est-à-dire très… fluctuants !

Toutefois, une remobilisation générale visant à assurer le maintien est à classer au rang des points positifs. Mais devant cette saison en dents de scie, avec plus de bas que de hauts, un appel a été lancé par les dirigeants pour se ressaisir au plus vite, en reprenant du plaisir à jouer et à se retrouver ensemble sous le maillot rouge et bleu.

Chapeaux les nanas !

L'ensemble des joueurs a semblé recevoir le message en s'engageant à repartir sur des bases autrement plus solides pour le prochain exercice.

Enfin, les féminines, dont Saint-Flo est le club support, auront été le rayon de soleil de cette saison en demi-teinte. Une deuxième place lors de plateaux qualificatifs, leur a ouvert les portes des finales du Grand Ouest au mois de mai, au cours desquelles, à nouveau, une seconde place leur a offert ce qui s'apparentait à l'Eden, à savoir une qualification aux finales du championnat de France. Face à des clubs autrement plus huppés, à Mauriac, le 26 mai, les filles ont beaucoup appris, et ont promis de remettre ça en 2013-2014.

Côté finances, les clignotants sont au vert, ce qui est une bonne nouvelle par les temps qui courent. Le projet associatif mis en place porte ses fruits et les actions réalisées devraient permettre de retrouver des couleurs.

Il n'empêche que malgré les déconvenues sportives, Saint-Florent reste une grande famille, ainsi qu'en ont témoigné les 110 ans du club. Mais si le passé permet d'entretenir le présent, il est peut-être temps de retrouver ce feu ardent qui permettrait d'écrire un futur…

Ce soir à Saint-Amand

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L'ECOSA remet ça à Gesset

Après avoir parfaitement organisé les championnats du Berry sur piste à Saint-Amand, l'EC Orval-Saint-Amand (ECOSA) remet ça, ce soir sur l'anneau du stade Gesset, avec une compétition ouverte aux benjamins à seniors.

Les épreuves scratch, élimination, course aux points et keirin débuteront à 18h30, en espérant que la pluie ne vienne pas en contrarier le bon déroulement.

Cette compétition sera l'occasion pour les pistards ayant brillé aux régionaux et pré-sélectionnés pour les France de peaufiner leur forme et leur technique.

Les engagés

Dames minimes-cadettes. Morgane Henry (EC Orval-Saint-Amand), Marie Geslin (UC Mehun), Marion Harault (Bourges EC 18), Julie Schaal (AL La Chapelle), Clémence Savigny (CC Vierzon) et Clara Cabezas (AAJ Blois).

Benjamins. Tourret (EC Montmarault-Montluçon), Grosjean (BEC 18), Duhomme, T. Dhervillez, Surget, Magnol, Bonnefille et Marrec (BEC 18).

Minimes. Sarreau (CC Vierzon), Perrin (BEC 18), Bernardet (AL La Chapelle) et Jacquin (AS Culan).

Cadets. R. Dhervillez, I. Villiers (BEC 18), Schaal et Letelu (AL La Chapelle), Q. Jacquin (AS Culan) et Geslin (UC Mehun).

Juniors-seniors. T. Villiers (BEC 18), Rateau (AS Blois), Beauchaud (VC Lignières), Goyaud (EC Orval-Saint-Amand), Mésange (Time Pro Bike) et Tibério (Team Pro Immo).

Bourges XV, mal loti et Rugby Sancerrois de nouveau séparés

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Comme d'habitude, les poules des championnats fédéraux ont été dévoilées à la suite du congrès de la FFR.

À la lecture de leur composition, la prochaine saison risque d'être délicate à négocier pour nos représentants en Fédérale 3, le Bourges XV et le Rugby Sancerrois, dont les destins sont une nouvelle fois séparés. Versé en poule 5, le club berruyer semble particulièrement mal loti.

Déjà, l'absence d'un derby du Cher est une mauvaise nouvelle en soi. Pas seulement parce que ça génère toujours une bonne recette, mais surtout parce que c'est un événement pour le rugby départemental, qui a besoin de cet engouement pour sortir de sa routine.

Hélas, ces considérations ne sont pas prises en compte par la fédé, qui prive au moins une saison sur deux le public berrichon de derbys entre Bourges et Sancerre. D'autre part, l'adversité en poule 5 s'annonce on ne peut plus coriace, avec la possible présence de Montluçon, rétrogradé de F1 pour des raisons financières. Il faut espérer pour l'intérêt de la compétition, que les Montluçonnais soient entendus par le CNOSF, devant lequel ils contestent leur rétrogradation. La décision va être rendue demain. Croisons les doigts avec les Berruyers, qui se passeraient bien de jouer une si grosse cylindrée, tant l'opposition sera rude la saison prochaine, avec toujours Clermont-Cournon et Châteauroux, mais aussi Orléans et Ussel, sans oublier Issoudun…

Finir dans les quatre premiers, pour se qualifier en play-off, n'aura rien d'une promenade de santé. Rendez-vous au 15 septembre, pour l'ouverture.

Les poules de F3

Poule 3. Parthenay, Vincennes, Puilboreau, Sucy-en-Brie, Rugby Sancerrois, Saint-Denis, Chinon, Surgères, Ris-Orangis, Saint-Maur-des-Fossés.

Poule 5. Bourges XV, Clermont UC-Aubière, Moulins, Montluçon, Châteauroux, Clermont-Cournon, Guéret, Issoudun, Orléans, Ussel.

Poule 2. Antony-Métro, Boulogne-Billancourt, Chartres, Vitry-sur-Seine, Blois, Nogent-le-Rotrou, Houilles-Carrières-sur-Seine, Courbevoie, Montchanin, Couches.


« Une carte à jouer derrière Parthenay et Puilboreau »

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Depuis le week-end passé et le congrès de la FFR tenu à Hyères, le Rugby Sancerrois connaît ses adversaires pour la saison 2013-2014.

Versé dans la poule 3 de Fédérale 3, il sera confronté aux clubs du comité d'Ile-de-France, Vincennes, Sucy-en-Brie, Saint-Denis, Ris-Orangis, Saint-Maur, à trois du comité de Poitou-Charentes, Parthenay, Puilboreau, Surgères, et à Chinon, le champion d'Honneur du comité du Centre.

« Il faudra se méfier du promu, Chinon »

Cependant, des clubs non satisfaits par leur situation devraient faire appel avec l'espoir de changer d'affectation. Les Sancerrois ne sont pas dans ce cas et ils devraient logiquement être confirmés en poule 3.

« Cette poule nous convient. Derrière Parthenay, adversaire de Vierzon la saison dernière qui descend de F2 et Puilboreau, qualifié en phase finale de F3, ça paraît ouvert. Surgères pourrait avoir son mot à dire. En revanche, des équipes parisiennes, aucune ne se dégage vraiment. Il faudra davantage se méfier du promu, Chinon, club qui bénéficie d'emplois de par l'implantation de sa Centrale. Je pense que nous aurons une belle carte à jouer pour une place qualificative », analyse le co-entraîneur du Rugby Sancerrois, Frédéric Mahieu.

Rappelons que le Rugby Sancerrois tiendra son assemblée générale, ce vendredi, à partir de 18h30, à la Maison des Sancerre.

Du costaud à l’US Berrichonne : Aurélien Schweitzer a signé !

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C'est un renfort maousse costaud pour l'US Berrichonne. Aurélien Schweitzer, le capitaine du Bourges XV, portera le maillot vert et noir du club dolchardien la saison prochaine, en PH-1 re Série.

« Je vais donner un petit coup de main à l'USB », déclare avec modestie Aurel, qui a été de toutes les campagnes du BXV en Fédérale 3 depuis la création du club, voilà six ans, à son poste de 2 e ligne mais aussi en pilier gauche, quand il avait fallu pallier à une pénurie de première ligne.

« Une page se tourne. J'ai passé de bons moments au Bourges XV, ce sont des gens bien. Mais j'ai d'autres projets dans la vie », explique le Berruyer, qui ajoute : « Je vais lever un peu le pied… »

À 31 ans, il ne veut plus consacrer autant de temps au ballon ovale. « Maintenant, le rugby, c'est plus derrière moi. Les lundis sont durs quand tu as passé 30 ans… »

À l'USB, il pourra continuer à jouer sans s'investir autant. « La PH, c'est un peu moins de contraintes. Quand on signe au Bourges XV, il faut de la disponibilité et moi, je n'en aurais pas beaucoup cette saison. Trois entraînements par semaine, c'est fini pour moi. Autant être clair dès le début… »

Clair, il estime l'avoir été avec le BXV, qu'il quitte en bons termes. « J'ai joué carte sur table avec eux. Je leur ai dit dès le début que je partirai à la fin de la saison. Ils le savaient depuis que j'ai signé la licence l'an passé… »

Boucler la boucle

C'est forcément une grosse perte pour le BXV, même si Aurel a un avis différent. « Ce n'est pas parce que je pars que le Bourges XV va moins bien tourner. Il y a de bons jeunes. Il faut qu'ils jouent. »

Pourquoi rejoindre l'USB, alors, plutôt qu'Arçay, par exemple, qui évoluait en PH cette saison et vient d'être promu en Honneur ? « Par affinité », répond Aure l. Pour boucler la boucle en quelque sorte. Car il a « commencé le rugby à 9 ans à l'US Berry. »

Signer à l'USB, c'est aussi retrouver son « pote Fred (Lavrut, entraîneur-joueur, ndlr) et d'autres gars avec qui j'ai joué depuis tout petit » à Tavernier. Les Alexis Barreau, Cédric Lauvergeat, Jonathan Jacquet et compagnie.

« Ça me fait plaisir de finir avec eux. Ce sont des gars que j'apprécie beaucoup. » On l'aura compris. Pour Aurel, l'amitié n'est pas un vain mot. Et les liens solides, tissés au BXV, ne sont pas prêts non plus de se distendre. « Ce n'est pas parce que je m'en vais que je n'irai pas les voir jouer », conclut-il.

BIlan d’une saison satisfaisante, malgré de petits soucis financiers

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Sancoins relève le défi de la PH\1re Série

Une saison satisfaisante même si l'OC Sancoins aurait pu espérer mieux ! Mais il n'était pas facile que rebondir après l'extraordinaire saison 2011-2012, achevée sur une demi-finale du championnat de France.

À commencer par le groupe seniors qui, après avoir refusé la montée au niveau supérieur s'est vu privé de championnat de France. La décision digérée, l'équipe fanion a fait son bonhomme de chemin en 2 e\3 e Série. Un parcours réussi – 14 victoires, 3 défaites, 1 nul – qui a conduit les Sancoinnais en finale régionale (encore une !) à Vierzon. Là, l'US Berrichonne a pris le meilleur sur les hommes de Denis Bernard, sans être aussi dominateur qu'attendu.

Malgré cette défaite, les Sancoinnais ont gardé cette solidarité et cette envie de jouer ensemble qui en font une équipe toujours difficile à battre.

Des péripéties que les jeunes de l'école de rugby ont suivies avec assiduité et intérêt. Ils étaient 51 cette saison, placés sous la houlette du président Aurélien Morin, de Sylvain Cabanne, éducateur, de Gaétan Boiffard, qui achève sa formation (brevet fédéral d'éducateur école de rugby) et de nombreux accompagnateurs.

En entente avec Aubigny en moins de 13 et moins de 15 ans, les jeunes ont évolué en championnat régional, à des tournois.

Un petit point noir : les finances

Côté vie du club, les temps forts n'ont pas manqué : repas de Noël qui a réuni les familles ; stage départemental de la sélection -15 ans ; intervention auprès d'une centaine de collégiens ; méchoui de fin d'année.

Seul petit point noir : la trésorerie du club qui semble légèrement en difficulté (les comptes seront définitivement validés lors d'une assemblée générale financière en septembre).

Un point qui déclencha quelques discussions engagées sans ternir la bonne ambiance qui règne à l'OCS ! Parce que c'est là le point fort du club.

Et, à l'amorce d'un virage, avec le départ de l'entraîneur, Denis Bernard, vers Sancerre, le club souhaite plus que jamais travailler dans la sérénité.

Les joueurs ont accepté la montée

D'ailleurs, les dirigeants n'ont pas tardé de se doter d'un nouvel entraîneur en la personne de Michel Bibanow. Coopté par Denis Bernard, il connaît bien le club qui l'a vu « naître ! Je suis content pour Denis », a-t-il dit devant l'assistance. « J'ai suivi un peu la même filière que lui, car j'ai passé mes diplômes à Sancoins. Avant, notamment, un passage à l'ASM. La saison prochaine, je ne vais rien révolutionner, mais travailler dans la continuité. Je compte m'investir dans le club. »

Bien sûr, succéder à Denis Bernard ne sera pas simple, car il a marqué Sancoins de son empreinte. Mais Michel Bibanow pourra compter sur le soutien des joueurs et sur leur ambition. Ainsi, tous ont décidé de saisir leur chance au niveau au-dessus. En effet, Chartres monte d'Honneur en F3, libérant par extension une place pour les Sancoinnais en PH\1 re Série.

Un nouveau challenge qui montre la dynamique d'un club en progression, notamment grâce au dévouement de son président, Aurélien Morin, et de son équipe ; une équipe d'ailleurs renforcée par les arrivées de Jeanne Raynaldy comme membre et d'Aurélien Baillon au poste de trésorier adjoint.

Pierre Guiblin, maire, était présent avec de très bonnes nouvelles : « L'année prochaine, il n'y aura plus de vestiaires dans un pareil état ! Le club de foot et Aurélien se sont engagés à faire la peinture avec la commune. Nous allons refaire les douches avec du carrelage. Et nous avons commandé des poteaux pour permettre l'éclairage de nuit de la totalité du terrain ».

La prochaine saison se profile bien… Rendez-vous en août pour de nouvelles aventures !

Assemblée générale du Rugby sancerrois : du neuf à tous les étages

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Nouveaux entraîneurs et nouveau co-président, en attendant l’arrivée de… nouveaux joueurs, le Rugby sancerrois s’est offert un gros lifting en vue de la prochaine campagne en F3.

Dans l’exiguë et sombre salle, située à l’étage de la Maison des Sancerre, avait rendez-vous le Rugby sancerrois, vendredi soir. Le bilan de la saison 2012-2013 était à l’ordre du jour et, eu égard aux modestes résultats obtenus en F3 (maintien à la 8e place de la poule 8), il n’a pas donné lieu à des envolées lyriques de la part du président Guillaume Pinson. Ce dernier appuya davantage ses interventions sur la prochaine campagne et les changements l’accompagnant.

Plus d'informations dans votre édition du mardi 2 juillet 2013.

Un trait a été tiré sur le décevant exercice 2012-2013

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Du neuf à tous les étages !

Dans l'exiguë et sombre salle, située à l'étage de la Maison des Sancerre, avait rendez-vous le Rugby Sancerrois, vendredi soir. Le bilan de la saison 2012-2013 était à l'ordre du jour et, eu égard aux modestes résultats obtenus en F3 (maintien à la 8 e place de la poule 8), il n'a pas donné lieu à des envolées lyriques de la part du président Guillaume Pinson. Ce dernier appuya davantage ses interventions sur la prochaine campagne et les changements l'accompagnant.

Nouveaux coachs

En effet, il y a du neuf à tous les étages. Nouveaux entraîneurs avec Denis Bernard et Frédéric Mahieu, nouveaux joueurs avec entre autre Romuald Velten (USO Nevers), nouveau co-président avec Rémy Alabeurthe, seul bizuth de la liste, qui épaulera désormais Guillaume Pinson dans ses fonctions. Bref, un Rugby Sancerrois nouveau et tout beau avec bien entendu des ambitions allant de pair.

« Nous sortons d'une saison compliquée et nous avons le devoir de réussir, cette fois-ci. L'accession à la phase finale du championnat de France est la performance que j'attends. Oui, j'ai envie d'une grosse saison identique à celle de 2009-2010 », tança fortement Guillaume Pinson en présence de Patrice Doctrinal et Serge Richard, respectivement président des comités du Centre et du Cher, Claude Sineau, maire de Saint-Satur, Robert Senée, maire-adjoint de Sancerre, dans une salle archi-comble.

« Nous sommes un club de convictions et d'enthousiasme au service du rugby dans les règles dictées par la FFR », souligna Guillaume Pinson pour lequel « maturité et cohésion ont permis d'assurer le maintien en F3 ».

Il évoqua l'indispensable formation des jeunes et des éducateurs, l'aspect social, réfléchissant à la mise en place d'une passerelle professionnelle entre le joueur et le monde du travail. Il insista sur l'intérêt du rapprochement Sancerre-Belleville pour l'avenir du rugby dans le Cher Nord. Ainsi que sur le bon travail de Thibault Algret ayant « insufflé une nouvelle dynamique à l'école de rugby » et « aux compétences reconnues dans la progression des jeunes et l'évolution des éducateurs ».

Complexe sportif à Sancerre, priorité du comité régional

Et précisément, au niveau des jeunes, la saison a été réussie avec les juniors en entente avec Bourges XV, battus en 32 e de finale Balandrade, les cadets et une école de rugby pétillante bien qu'ayant perdu une dizaine d'unités par rapport à l'année précédente. La labellisation, actée en juin 2012 pour l'école sancerroise, après quelques péripéties (perte du dossier entre autre), a été l'occasion pour Patrice Doctrinal de rappeler « qu'elle est une démarche de qualité difficile à obtenir car portant sur un ensemble de critères ».

Visiblement heureux d'être là, Patrice Doctrinal a remis la plaquette du label FFR, des maillots et un chèque de 1.000 € aux Sancerrois. « Côté budget et eu égard à la course à l'armement en ce domaine, vous êtes l'exception en région Centre et peut-être de la Fédérale 3. Chaque année, vous relevez le défi du maintien et vous y parvenez », précisa-t-il. Il annonça que « Sancerre était la priorité du comité régional pour la réalisation d'un complexe sportif rugby ». L'État, la région et le département suivront. La balle est dans le camp des élus locaux et des dirigeants sancerrois.

è Effectif. 206 licenciés ont été recensés au Rugby Sancerrois dont 83 à l'école de rugby qui évolue avec quatorze éducateurs certifiés : Yves Gourdet, Rudy Lefour, Alain Cordier, Nicolas Dubois, Stéphane Lhopitault, Éric Joly, Dominique Perrin, David Cendrié, Christian Chadel, Thierry Delage, Adrien Bouillot, Mehdi Barbouche, Frédéric Bonidon, Bruno Sohier.

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