Un choc majeur et des tests importants

Le championnat 2013-2014 a déjà un leader au terme de la première journée. L'Aviron Bayonnais, par la grâce d'un bonus offensif obtenu face au promu d'Oyonnax, se trouve propulsé à ce rang, qu'il devra aller défendre à Toulouse samedi. Le choc de la journée aura lieu, lui, dès ce soir, à Mayol, où le RCT recevra le Racing.

Toulon - Racing-Métro (ce soir, 20 h 50). Le choc des gros budgets et des recrutements tapageurs promet d'être chaud ! Non seulement parce qu'il aura lieu à Mayol, sur la Côte, mais aussi parce qu'il y aura du prestige et de l'ascendant psychologique en jeu… sans parler de la revanche du match de l'an dernier, où les Franciliens s'étaient imposés dans le Var.

Oyonnax - ASM Clermont (samedi, 15 heures). Les hommes de Christophe Urios ont débuté leur parcours en Top 14 par une défaite à Bayonne. Rien de choquant là-dedans, mais les Oyonnaxiens n'ont pas aimé l'ampleur du score (39-11). C'est donc une équipe vexée qui s'apprête à accueillir l'ASM dans son antre de Charles-Mathon, rénovée et pleine comme un 'uf.

Les Clermontois le savent, eux qui viennent de « faire le métier » à Aguilera, face à un BO de deuxième catégorie. Ils viendront chercher une deuxième victoire à l'extérieur avant la réception de Toulouse.

Castres - Grenoble (samedi, 18 h 30). Le champion de France est - déjà - tombé, à Aimé-Giral, mais en montrant de belles choses dans un match de qualité. Castres était « bien en place ». La réception de Grenoblois, vainqueurs au finish du Stade Français, devrait lui permettre de confirmer qu'il sera encore à la lutte pour les places qualificatives.

Perpignan - Stade Français (samedi, 18 h 30). Deuxième match à domicile pour les Catalans, deuxième déplacement pour les Parisiens. Les hommes de Marc Delpoux ont débuté en fanfare en faisant tomber le champion castrais, dans le sillage d'un excellent Camille Lopez.

Les Parisiens sont passés près de l'exploit à Grenoble. Ils voudront y réussir dans le Roussillon. Choc intéressant en perspective.

Toulouse - Bayonne (samedi, 18 h 30). Le Stade Toulousain, treizième, recevra le leader bayonnais qui compte déjà quatre points d'avance sur lui à l'issue de la première journée de championnat !

Situation incongrue, qui intervient par la grâce d'un déplacement perdu par les gens de Guy Novès en terre bordelaise, où l'UBB a confirmé qu'il faudra compter avec elle. L'Aviron, lui, a bien commencé à Jean-Dauger face à un promu encore un peu tendre. Les hommes de Deylaud et Lanta iront à Toulouse sans pression, alors que le Stade…

Biarritz - Montpellier (samedi, 18 h 30). Montpellier a concédé le match nul aux Toulonnais, et François Trinh-Duc doit encore se mordre les doigts de cette passe aveugle qui permit à Maxime Mermoz, rusé sur ce coup-là, de s'envoler vers l'essai.

Sur la pelouse de Biarrots loin de leur standing d'antan, le MHR voudra se reprendre de ce demi-faux pas.

Brive - Bègles-Bordeaux (samedi, 20 h 35). La défaite subie à La Rochelle, face au Racing, n'a pas entamé le moral des Brivistes. Bien au contraire ! Ils ont ramené un point de ce « déplacement » et, surtout, se sont appuyés sur d'évidentes certitudes défensives.

Il faudra aussi se montrer efficace, au Stadium Amédée-Domenech, devant à l'Union Bordeaux-Bègles. Mais les bases sont là et avec l'appui du public corrézien, le réalisme devrait également être de mise pour un premier succès.

Un nouveau coach pour une nouvelle ère

Finalement, il y a quelques changements par rapport à la saison dernière. Deux arrivées murmurées, un joueur de Lunery et un autre de Saint-Amand, et un départ promis pour une mutation professionnelle. Et, surtout, l'arrivée de Michel Bibanow au poste d'entraîneur de Sancoins. Sans oublier l'accession en Promotion d'honneur\Première série.

Mais pour le nouvel entraîneur, la tâche est on ne peut plus simple.

« Des objectifs, il n'y a pas trente-six mille ! L'objectif, c'est gagner ! Nous allons prendre les matches les uns après les autres. Le championnat sera quand même plus ardu que la saison dernière, d'autant plus qu'à Sancoins, nous n'avons pas de réserve… Nous allons donc jouer des équipes qui auront plus de potentiel et plus de joueurs que nous », explique coach Bibanow

Il en faut quand même davantage pour impressionner le nouveau technicien sancoinnais !

Alors, pour que ses troupes soient fin prêtes dès la reprise, Michel Bibanow (qui a échangé avec tout son groupe durant l'inter saison) a concocté un copieux programme de préparation. Avec, notamment, une première sortie à Nevers, dimanche 8 septembre, pour y rencontrer (à 15 heures) les juniors de l'USON, en match dirigé.

La semaine suivante, c'est à Sancoins que l'OCS rencontrera l'équipe nivernaise de Bourbon-Lancy, qui évoluait l'an dernier en Première série.

« L'idée était d'aller chercher des clubs proches qu'on ne jouera pas en championnat », explique celui que tous connaissent sous le surnom de Bibi.

Les Sancoinnais devraient donc être affûtés pour la reprise à domicile, dimanche 22 septembre, contre Fleury… Pour lancer une nouvelle ère ?

La troisième journée du Top 14 sera marquée par l'affiche entre Clermont et Toulouse. Le Michelin fera le plein, même si le Stade va laisser de nombreux cadres au repos.

Les deux premières levées du championnat ont prouvé que cette nouvelle édition serait probablement indécise comme jamais. Toutes les équipes, sauf Montpellier, ont déjà gagné un match ; une première depuis l'instauration de la poule unique à 14 clubs. Et deux clubs seulement ont signé un succès à l'extérieur : l'ASM et le Stade Français.

Stade Français (6 e, 5 points) - Biarritz (5 e, 5 points), ce soir, 20 h 50 : après son joli coup à Perpignan, le club parisien inaugure son nouveau stade Jean-Bouin pour valider, contre Biarritz sa victoire en terre catalane. En s'imposant contre Montpellier, le BO s'est un peu rassuré. Mais ira ensuite, dès mercredi, à Oyonnax… Sacré programme.

Clermont (11 e, 4 points) - Toulouse (2 e, 6 points), demain, 15 heures : eu égard à la qualité de l'effectif toulousain, on ne parlera pas de sommet dévalué. Néanmoins, le Stade débarquera au Michelin sans quelques-uns de ses leaders. Pour Guy Novès, la priorité reste la réception du Racing, mercredi. Malgré cela, l'ASM devra élever son niveau de jeu pour ne pas se laisser surprendre à domicile, ce qui ne lui est plus arrivé depuis près de quatre ans (novembre 2009).

Montpellier (14 e, 3 points) - Brive (4 e, 5 points), demain, 18 h 30 : l'équipe de Fabien Galthié a déjà un peu de pression, puisque c'est la seule du Top 14 à ne pas avoir gagné l'un de ses deux premiers matches. Les Héraultais sont revenus frustrés de Biarritz, où leur manque de réalisme fut flagrant, au-delà des quatre essais refusés par l'arbitre vidéo. Brive n'aura pas grand-chose à perdre et pourra se présenter sans complexe, mais pas sans ambition…

Bordeaux-Bègles (9e, 4 points) - Castres (3 e, 6 points), demain, 18 h 30 : brillants contre Toulouse, inconsistants à Brive, les joueurs de l'Union doivent faire l'amalgame. Attention à la réception du champion en titre, qui semble déjà avoir trouvé sa vitesse de croisière ! Avec deux réceptions en quatre jours (Montpellier au menu mercredi prochain), les Bordelais n'ont guère de droit à l'erreur.

Bayonne (8 e, 5 points) - Perpignan (7 e, 5 points), demain, 18 h 30 : après avoir reçu une belle claque à Toulouse, l'Aviron peut rebondir avant deux déplacements dans le Massif Central (Clermont, puis Brive). Mais l'USAP chasse déjà les points après s'être incliné à domicile (face à Paris), et ne fera pas le voyage à Jean-Dauger sans une idée derrière la tête.

Racing Métro (12 e, 4 points) - Oyonnax (10 e, 4 points), demain, 18 h 30 : pour l'ambitieux club banlieusard, ce n'est pas encore une panne de réveil, mais la venue du promu oyonnaxien doit impérativement marquer le vrai départ des hommes de Travers et Labit. Surtout, il leur faudra digérer la lourde valise ramenée de Toulon. Pour les joueurs de l'Ain, vainqueurs autoritaires d'un Clermont atone, la priorité est peut-être à la réception de Biarritz, mercredi prochain…

Grenoble (13 e, 4 points) - Toulon (1 er, 7 points), demain, 20 h 35 : les Toulonnais restent les seuls à ne pas avoir perdu sur les deux premières journées. Leur statut de leader est naturellement aléatoire, mais ils feront le déplacement dans les Alpes avec de sérieux arguments, et de légitimes ambitions. Les Grenoblois vont devoir serrer les rangs avant un voyage à Perpignan qui ne sera pas de tout repos pour les joueurs de Fabrice Landreau.

Ce n'est pas un doublon proprement dit, comme le rugby aime tant « en pondre » pour assumer un calendrier impossible. Mais, avec trois matches en neuf jours, la tâche est également complexe pour les entraîneurs, qui doivent ménager leurs montures. D'où, évidemment, certaines impasses qui, là encore, ne diront pas leur nom…

Castres-Stade Français (18 h 45). Le CO ne voyage pas très bien en ce début de saison, à la différence des Parisiens qui ont accroché un point à Grenoble avant de s'imposer à Perpignan. Mais là, cela s'avère compliqué à quatre jours de la réception de l'ASM…

Oyonnax-Biarritz (19 heures). Le BO arrive en terrain miné. Battu par Clermont à domicile, balayé à Paris, le club basque est (déjà) en pleine turbulence. En face, « Oyo » a aiguisé les couteaux. Urios a fait de ce match sa priorité. Ses hommes sont bien décidés à pourrir la semaine de Blanco.

Toulon-Brive (19 heures). Vexés comme des poux par le revers concédé à Grenoble, les Varois ont décrété le huis clos. Comme si perdre à Grenoble était une infamie… Toutefois, le RCT ne devrait pas trop forcer pour mâter des Corréziens qui auront davantage en tête la réception de Bayonne dimanche. Des Brivistes qui devront aussi éviter l'indiscipline affichée à Montpellier pour ne pas prendre cher.

Perpignan-Grenoble (19 heures). L'USAP ne peut se permettre un second revers d'entrée à Aimé-Giral. Et comme Grenoble voudra avant tout confirmer dimanche face à Bordeaux à Lesdiguières, l'USAP devrait capitaliser.

Clermont-Bayonne (19 heures). Rassuré par son succès bonifié face à Toulouse, Clermont partira avec les faveurs du pronostic face à un Aviron qui a mal voyagé à Toulouse. Pour ce qui serait aussi la 62 e victoire d'affilée de l'ASM dans sa forteresse du « Michelin ».

Bordeaux-Montpellier (19 heures). Si après Toulouse et Castres, l'UBB parvient à épingler Montpellier, ce serait assurément une superbe triplette pour les hommes d'Ibañez. Montpellier, agacé par le bonus perdu face à Brive, voudra récupérer un début de saison plutôt mi-figue mi-raisin…

Toulouse-Racing Métro (21 h 05). Ce pourrait être une finale du Top 14. Ou de coupe d'Europe tant les deux effectifs sont rutilants. Mais le Racing, encore en rodage, devrait avoir du mal à contenir des Toulousains encore frustrés de leur sévère défaite à Clermont.

Le menu de la cinquième journée du Top 14 semble à première vue alléchant. Mais dans quel état certains clubs vont aborder ce troisième match en huit jours ?

Après une journée du mercredi fortement marquée par les « impasses » d'au moins cinq clubs sur sept qui se déplaçaient, le Top 14 offre au cochon de payant une journée dominicale qui pourrait réserver quelques surprises, voire provoquer les premières cassures au général. Tour d'horizon.

Montpellier - Toulouse (dimanche, 15h30). Malgré une prestation, selon son manager en chef Fabien Galthié, « moins bonne que les précédentes », Montpellier a signé à Bègles un succès probant qui lui permet de récupérer les points perdus à domicile face à Toulon le premier jour. Le MHRC revient dans la course mais devra valider sa bonne sortie girondine face à un Stade Toulousain qui a également remis les compteurs à jour en laminant un Racing pas vraiment concerné.

Oyonnax - Castres (dimanche, 18 heures). Le promu se porte bien, merci pour lui ! Après l'ASM et le BO, c'est le CO, champion en titre, que Oyonnax va tenter d'épingler à son palmarès. Sauf que pour ce troisième opus en huit jours, l'équipe de Christophe Urios n'est pas à l'abri d'une panne d'essence. Les Castrais, larges vainqueurs mercredi d'un Paris la tête ailleurs, pourraient profiter de l'aubaine.

Racing - Perpignan (dimanche, 18 heures). La belle machine du Racing n'est visiblement pas encore huilée. Elle a cassé une bielle à Ernest-Wallon après avoir connu plusieurs ratés déjà en ce début de saison. La venue de l'USAP, qui vient de battre sans forcer Grenoble, est l'occasion pour les joueurs de Labit et Travers de monter le curseur en terme de performance et de contenu. Dans le cas contraire, des dents pourraient commencer à grincer à l'intérieur du club de Jacky Lorenzetti.

Biarritz - Toulon (dimanche, 18 heures). Les travaux forcés de ce début de saison peuvent se transformer parfois en chemin de croix… Ce sera le cas du BO s'il baisse à nouveau pavillon dimanche face à l'ogre toulonnais qui est toujours en quête d'un succès en déplacement. Avant de se rendre, dans une semaine à Toulouse, Biarritz a beaucoup à perdre…

Brive - Bayonne (dimanche, 18 heures). Voilà le match référence dont le résultat donnera raison à l'un ou l'autre d'avoir fait l'impasse ce mercredi. Brivistes et Bayonnais ont pris cher, respectivement à Toulon et à Clermont, et ont clairement ciblé ce rendez-vous en Corrèze. Le CABC, qui a l'avantage de recevoir, doit naturellement mettre tous les ingrédients en place pour ne pas céder sur son terrain. Mais l'Aviron va injecter toutes ses forces vives dans cette bataille dont il fait une priorité.

Grenoble - Bordeaux-Bègles (dimanche, 18 heures). Après deux succès à Chaban-Delmas, l'Union s'est pris les crampons dans le tapis de son stade Moga à Bègles. En s'inclinant ce mercredi contre Montpellier, l'équipe d'Ibañez s'est mise dans l'obligation de récupérer des points à l'extérieur. Le stade Lesdiguières n'est peut-être pas l'endroit idéal pour se refaire la cerise. Battu à Aimé-Giral, le FCG voudra naturellement réagir.

Stade Français - Clermont (dimanche, 21 heures). Une bien belle affiche à Jean-Bouin pour clôturer la journée, entre l'ancien leader (après la 3 e journée) et le nouveau. L'ASM (comme Montpellier) peut viser une troisième victoire en huit jours. Mais même avec le retour de plusieurs cadres, Clermont aura fort à faire face à un Paris qui a coulé en seconde période à Castres et qui n'entend pas se laisser surprendre à domicile. Ce choc s'annonce très intéressant et donnera peut-être une tendance sur l'esprit qui anime les deux formations.

Deux tests pour le Bourges XV

Ce n'est pas un, mais deux tests d'un coup que va passer le Bourges XV, cet après-midi sur sa pelouse d'Alfred-Depège, à partir de 16 heures.

Deux galops d'essai, contre une formation de Fédérale 2, Orsay, en stage ce week-end au Creps de Bourges, puis contre l'Union des Bords de Marne, une équipe francilienne de Fédérale 3.

À une semaine de la reprise du championnat, à domicile, ce sera pour le BXV l'occasion d'une grande revue d'effectif, plus que nécessaire au vu du recrutement conséquent (vingt-trois nouveaux joueurs !) réalisé à l'intersaison. « Ce contexte d'opposition va nous permettre de déterminer qui va jouer où, explique Marc Jourdaine, l'entraîneur berruyer en charge des trois-quarts. En gros, c'est comment on va s'organiser pour Ussel (qui viendra à Depège, dimanche 15 septembre, ndlr).

Au BXV, on a ainsi prévu de filmer les rencontres qui vont être ensuite décortiquées par le staff.

Le groupe berruyer, d'une quarantaine de joueurs, sera scindé en deux. « Ceux qui ont le mieux assimilé notre système de jeu seront alignés contre l'équipe de Fédérale 2 », précise Marc Jourdaine. « La logique veut qu'on mette une opposition de qualité face à Orsay », renchérit son alter ego, en charge des avants, François Lagarde. Ce dernier ajoute : « On va devoir prouver qu'on est prêt physiquement sur la durée, mais aussi dans le combat. Un match amical, ça n'existe pas. Il faudra qu'on gagne nos ballons en conquête. On va demander aux joueurs un investissement complet, à tous les niveaux, tant en attaque qu'en défense. »

Bourges veut vite entrer dans le vif du sujetæ

à savoir

Le Bourges XV n'avait toujours pas, hier, défini précisément le programme des rencontres de cet après-midi à Alfred-Depège. Il est acquis toutefois que le club local ouvrira le bal contre Orsay (Fédérale 2), à 16 heures, pour deux mi-temps de 30 minutes. Aux environs de 17 heures, l'Union des Bords de Marne (F3) évoluera soit contre le BXV, soit contre Orsay, pendant une heure. Enfin, vers 18 heures, un troisième match clôturera l'après-midi. L'entrée sera gratuite.

Pas si mal malgré les défaites

À une semaine de la reprise du championnat de Fédérale 3, le Bourges XV n'est pas encore au point. C'est le constat que l'on peut établir après les deux défaites concédées, hier à Depège, en amical, contre Orsay (7-12) et l'Union des Bords de Marne (0-19).

Des résultats un peu décevants, au vu du gros effort de recrutement effectué par le club berruyer, mais tous les nouveaux et notamment les derniers arrivés n'ont pu être alignés, à l'image de l'ex-Aurillacois Lucas Ratie, leur licence n'étant pas encore établie.

Contre Orsay (Fédérale 2), Bourges a eu du mal à se mettre en route, rendant beaucoup de ballons à l'adversaire, mais sa deuxième mi-temps a été d'un bien meilleur tonneau. Menée 12-0, l'équipe locale a d'ailleurs réduit la marque après la pause, grâce à un essai de belle facture de l'ex-Neversois Romain Carzon, souvent vu à son avantage au poste de demi d'ouverture.

Vincent Richard, le centre et buteur venant des SAV, a également marqué ses premiers points sous le maillot rouge et noir du BXV, sur transformation.

Deux fois plus courte (30 minutes de jeu au lieu d'une heure), la dernière partie de l'après-midi, disputée par une équipe berruyère à forte ossature de réservistes, a été perdue plus nettement (3 essais à 0), contre la Fédérale 3 de Nogent-sur-Marne.

Rien d'alarmant pour l'entraîneur berruyer, Marc Jourdaine, qui faisait ressortir « du positif » de ces deux tests. « Je ne suis pas super satisfait, mais pas déçu non plus. On est là où on voulait être… »

S'il le dit… Espérons donc que le BXV sera prêt pour attaquer la saison contre Ussel. Que les Berruyers auront eu le temps, dans la semaine, d'effectuer les réglages nécessaires. Parce que dimanche prochain, ça ne comptera plus pour du beurre !

Les fiches techniques

BOURGES (stade Alfred-Depège). Temps pluvieux. Bonne pelouse. Arbitres : MM. Goncalves et Moreau (Centre). Environ 150 spectateurs.

Bourges XV (F3) - Orsay (F2) : 7-12. Les points pour Bourges. Un essai de Carzon (39 e) ; 1 transformation de Vincent Richard

Les points pour Orsay. 2 essais (15 e, 36 e) ; 1 transformation (36 e).

Le Bourges XV. Métivier – Jacques, Richard, Bourdin, Ghorzi – (o) Carzon, (m) Esquerre – Bratu, Paewai, Cramoisan – Williamson (cap.), Leclerc – Butté, Marchais, Soulet. Remplaçants : Chaillot, David, Hann, Couderc, Perreux, Louziat, Depardieu, Portier.

Bourges XV (F3) - Union Bords de Marne (F3) : 0-19. Les points pour Nogent-sur-Marne. 3 essais (22 e, 26 e, 35 e) ; 2 transformations (26 e, 35 e).

Le Bourges XV. Garrigue – Perreux, Louziat, Ghorzi, Fradé – (o) Bourdin, (m) Demoule – Beguet (cap.), Hann, Couderc – Depardieu, Renaud – David, Chaillot, Maginot. Remplaçants : Marchais, Bocquillon, Vigniel, Tanga, Carzon, Portier.

Un succès mais encore du boulot

«On a vu des choses intéressantes mais on savait que l'on ne serait pas encore au point. On a commis beaucoup de fautes de main et on a fait preuve d'indiscipline », analysait Pascal Da Cruz avant-hier.

Ce match amical a également été l'occasion de découvrir les recrues (Le Roux, Robert, Micalef, Nigon et Franke). On a aussi appris la signature de James Zié à Massy (Fédérale 1). Un coup dur à une semaine de la reprise de voir partir l'un des meilleurs arrières vierzonnais… « C'était le feuilleton de l'été et on s'attendait un peu à son départ. De toute façon, il va falloir s'adapter », précisait l'entraîneur vierzonnais qui espère encore deux ou trois recrues (2 e et 3 e ligne et un joueur polyvalent derrière).

Sur le terrain, les Vierzonnais ont dominé leurs adversaires mais ont parfois manqué de réalisme dans le dernier geste.

Ils ouvraient la marque sur un essai de Ducroc venu conclure un beau mouvement avec une passe au pied de Collet (5-0, 17 e). Les Auvergnats revenaient au score sur un superbe drop de Droguet (5-3, 32 e).

Après la pause, les visiteurs prenaient l'avantage sur une pénalité de Droguet face aux perches (5-6, 63 e). Les Vierzonnais sont allés chercher la victoire à dix minutes du coup de sifflet final sur une belle action des arrières.

Micalef, Galopin et Franke ont permis à Vergnolle de s'intercaler pour percer la défense auvergnate (10-6, 70 e). Ce succès a été hélas émaillé par la blessure de Jérémy Caillé, touché aux cervicales lors du match de la réserve (lire ci-dessous). Son frère, Jordan, a logiquement manqué la rencontre pour accompagner Jérémy à l'hôpital. Un sacré coup dur pour tout le club…

è Jérémy Caillé durement touché. En lever de rideau de ce match amical, la réserve vierzonnaise a battu Vichy (10-7). Une rencontre malheureusement interrompue une demi-heure suite à la blessure de Jérémy Caillé. Touché aux cervicales, le 3 e ligne vierzonnais a été évacué à l'hôpital. L'IRM a révélé une contusion à la moelle épinière. « On espère que ça va s'arranger. La priorité, c'est qu'il retrouve sa mobilité. Après, le rugby, ce n'est qu'accessoire », confiait Pascal Da Cruz.

LA FICHE technique

VIERZON (stade Robert-Barran). Les SA Vierzon (F2) battent le RC Vichy (F2), 10-6 (mi-temps : 5-3). Temps humide, bon terrain. Réserves : SA Vierzon – RC Vichy : 10-7.

Les points. SA Vierzon. 2 essais de Ducros (17 e) et Vergnolle (70 e).

RC Vichy. 1 drop de Droguet (32 e) ; 1 pénaltité de Droguet (63 e).

Les équipes. SA Vierzon. 1. Le Roux, 2. Masi, 3. Gualuola ; 4. Poulain, 5. Neuilly ; 6. Ronceret, 7. Robert, 8. Micalef ; 9. Galopin, 10. Collet ; 11. Ducros, 12. Summerell, 13. Patane, 14. Nigon ; 15. Franke. Entrés en jeu : Bouaouis, Alaphilippe, Vergnolle, N'Tougui.

RC Vichy. 1. Michelon, 2. Le Van, 3. Justine ; 4. Léon, 5. Fayard ; 6. Claude, 7. Roche, 8. Vazeilles ; 9. Alamartine, 10. Droguet ; 11. Laporte, 12. Morel, 13. Duchier, 14. Mahiti ; 15. El Alanni. Entrés en jeu : Aitanaki, Ressouches, Brouin, Dalla-Pria, Mangeon, Chinellan, Pulido.

Parti de l'US Berry en 2002, quand à l'époque le club vert et noir était en pleine tourmente, Thierry Ballereau a fait son « come-back » au stade Tavernier récemment.

Il a accepté la proposition de la présidente Inès Dussauze de « chapeauter » le staff technique de l'US Berrichonne, comprenant trois autres entraîneurs : Bruno Magnani et Fred Lavrut, déjà en place, et Nicolas Castaing, arrivant de Langeais.

Après quatre saisons sur le Piton, à entraîner le Rugby sancerrois, « Bib » Ballereau avait pourtant émis le souhait de prendre du recul avec le rugby. Inès a dû se montrer persuasive. « Je m'étais bien préparé à tourner la page, à aller voir des matchs le dimanche. Mais le terrain me manque toujours un peu. Et ça faisait un moment qu'Inès me demandait de venir. Le fait de travailler en bonne harmonie avec trois autres entraîneurs, ça m'intéressait ».

C'est ce qui l'a « incité » à répondre favorablement, voilà peu, à la proposition du néo-club dolchardien. Bib ne cache pas non plus qu'il avait envie de s'inscrire dans ce projet dolchardien, porté par des anciens Usbéistes, dont il fait aussi partie. « Je suis retourné là-bas pour les personnes (à la tête du club, ndlr). J'ai pris ma première en 1968, à l'US Berry et on jouait sur ce terrain-là… »

Nostalgique, « Bib » ? Peut-être un peu. Mais s'il a signé à l'USB, c'est surtout pour « apporter beaucoup de sérénité » et « préparer l'avenir ».

Il y a déjà cette saison en PH que les Vert et Noir vont aborder en promus, mais pas sans ambitions. Ils espèrent prendre place dans le dernier carré. Entraîneur expérimenté, passé par les clubs de Blois, Issoudun et Sancerre (tous en F3) durant la dernière décennie, Ballereau voit plus loin encore. Il veut aider à « retrouver la notoriété qu'avait l'USB ». Vaste chantier !

Le BXV rêve toujours autant de montée

«Espérons que ça soit la bonne année ! » En dépit des échecs répétés du Bourges XV en play-off, Marc Jourdaine ne perd ni patience, ni espoir. Et l'entraîneur, responsable du staff technique du Bourges XV depuis l'été 2011, aborde le nouvel exercice, débutant ce dimanche à Depège, par la réception d'Ussel, avec « toujours le même objectif ».

Celles et ceux qui suivent l'actualité du BXV le connaissent depuis longtemps. On veut bien évidemment parler de la montée en Fédérale 2, qui se refuse encore et toujours au club berruyer, d'une saison sur l'autre, depuis sa création voilà six ans. C'est pourtant pour rejoindre ce quatrième échelon national que l'US Berry et le Bourges RP avaient décidé de lier leur destin et de ne faire qu'un. En trois ans, la F2 devait être atteinte…

Ça ne s'est pas fait, hélas, mais l'équipe dirigeante ne se décourage pas. Autour du président Boyer, on n'a même jamais autant bossé que cet été pour doter le club d'un effectif capable dans un premier temps de se qualifier en phases finales et dans un second de décrocher ce fameux sésame tant désiré.

Si le BXV a perdu quelques titulaires, il a en effet recruté pas moins d'une vingtaine de joueurs, un record dans les annales de ce jeune club. Il y a la quantité, certes, mais aussi de la qualité, comme on a pu le constater, samedi dernier, en amical contre la Fédérale 2 d'Orsay, en dépit d'une courte défaite (12-7). Les coaches, Marc Jourdaine et François Lagarde (avants) auront davantage de possibilités au moment de constituer leur quinze, en équipe « une ».

Il y aura sans doute davantage de turnover et ce ne sont pas les entraîneurs qui s'en plaindront, la concurrence devant permettre de tirer le groupe vers le haut. Troisième de poule l'an passé, avant d'être éliminé dès le premier tour de play-off, l'équipe fanion berruyère peut espérer un meilleur classement, cette saison, ce qui lui donnerait l'avantage de jouer le 32 e retour à la maison, et de passer enfin ce cap…

Le règlement fédéral n'ayant pas changé, il faudra aller en 8 e de finale pour accéder à la division supérieure. Dans sa poule 5, Bourges fait partie des favoris pour terminer à l'une des deux premières places. Leurs principaux adversaires devraient être à nouveau Châteauroux et Clermont-Cournon, dans la même poule que le BXV déjà l'an passé et tous deux qualifiés, après s'être classés respectivement aux 2 e et 4 e places. Jourdaine se méfie également d'autres anciennes connaissances, Moulins et Guéret, dans le ventre mou la saison dernière, mais qui se sont bien renforcées.

Les coaches berruyers se sont donnés quatre matches avant de faire un premier point sur les capacités réelles de leur groupe. On devrait être vite fixé, effectivement, car les Noir et Rouge auront alors déjà rendu visite à Châteauroux et Cournon.

Le bourges XV 2013\2014

Président. Jacques Boyer.

Vice-présidents. Gilles Le Rallier et Patrice Mazeri.

Co-entraîneurs. Marc Jourdaine et François Lagarde.

Entraîneur adjoint. Stéphane Dupuis.

Couleurs. Noir et rouge. Stade. Alfred-Depège (ex-Séraucourt).

Saison 2012-2013. 3 e de la poule 8 de Fédérale 3. Éliminé en 32 e de finale par Voiron.

MOUVEMENTS. Arrivées. Avants : Benjamin Henne (Rugby Sancerrois), Alexandre Hann (Rugby Sancerrois), Nicolas Soulet (Rugby Sancerrois), Quentin Couderc (SA Vierzon), Eddy Butte (Pougues-La Charité), Mickaël Piazzolla (Saint-Claude), Nicolas Zuliani (Montauban), Mickaël Perrin (Epinal). Arrières : Mathieu Métivier (US Tours), Charles-Henri Jacques (Sancerre), Stéphane Portier (Paris UC), Vincent Richard (SA Vierzon), Jérémy Bourdin (SA Vierzon), Romain Carzon (USO Nevers), Lucas Ratie (Stade aurillacois), Pierre Perreux (AC Aubigny), Kévin Forter (reprise), Florian Barhazard (Guéret), Jean-Baptiste Ferreira (débutant), Vivier Vang (US Berrichonne), Rémi Nadal (reprise), Emmanuel Esquerre (retour au club), Alex Ritchie (Nouvelle-Zélande).

Départs. Aurélien Schweitzer (US Berrichonne), Andrew Boag (retour en Écosse), Romain Babeau (Épernay), Alexis Rabier (Lille), Eamon Lane (Fréjus), Alexandre Schermann (retour dans l'Oise), Bastien Godfroid (Issoire), Jérôme Barabite (?).

EFFECTIF. 1 re ligne. Ionut Bratu (ROU), Kévin Chaillot, Nicolas Soulet, Guillaume David, Eddy Butte, Ionel Munteanu (ROU), Anthony Marchais, Grégory Maginot, Marc Pagot.

2 e ligne. Andy Williamson (GBR), Jérémy Leclerc, Mickaël Perrin, Dan Depardieu, Jonathan Desbois, Stéphane Renaud, Stéphane Pic, Mickaël Piazzolla.

3 e ligne. Damien Cramoisan, Alexandre Hann, Quentin Couderc, Benjamin Henne, Corey Paewai (NZ), Thomas Bocquillon, Bryan Béguet, Hugo Vigniel, Jeff Tanga, Kévin Proust, Nicolas Zuliani, Vincent Ferreira.

Demi de mêlée. Emmanuel Equerre, Lucas Ratie, Pierre Perreux, Vivier Vang, Charly Demoule, Nicolas Levêque.

Demi d'ouverture. Romain Carzon, Paul Garrigue.

Centre. Adlène Oumammar, Vincenzo Ferraro (ITA), Vincent Richard, Alex Ritchie (NZ), Guillaume Grosset-Granche, Adel Louziat, Florian Barhazard, Jérémy Dubois, Baptiste Ghorzi.

Ailier. Rémy Lièvre, Thomas Roux, Stéphane Portier, Farid Dedhige, Mathieu Métivier, Charles-Henri Jacques, Julian Le Rallier, Kévin Lemeur, Guillaume Aznar, Kévin Forter, Mohamed Sekrane, Jean-Baptiste Ferreira.

Arrière. Jérémy Bourdin, Andy Pasques.

Ce serait trop facile s'il suffisait d'aligner des noms pour faire une équipe. Une évidence qui touche de plein fouet le Racing Métro, qui pointe seulement à la septième place du Top 14 et qui devra faire un coup à Jean-Dauger pour éviter un début de marasme…

Perpignan-Montpellier (ce soir, 18 h 45). Grand vainqueur de la période à trois matches, Montpellier a bien pris le leadership du Languedoc-Roussillon. Mais l'USAP, passée près d'un gros bonus à Colombes, ne peut plus se permettre de perdre chez lui après le revers face au Stade Français.

Castres-Toulon (samedi, 14 h 55). C'est la revanche de la dernière finale du Top 14. Vexé d'être revenu lui aussi bredouille d'Oyonnax, le CO a tout intérêt à rester maître chez lui avant d'aller à Toulouse et de recevoir le Métro pour le retour des deux Laurent (Travers et Labit) sur leurs anciennes terres. Mais on doute que l'insatiable Toulon ne soit d'accord…

Toulouse-Biarritz (samedi 18 h 30). Le BO va-t-il en prendre autant que Bayonne il y a trois semaines ? Pas impossible, d'autant qu'après leur non-mach à Montpellier, les Toulousains ont entendu parler du pays cette semaine… Le BO doit aussi penser que derrière ce déplacement délicat, se profilent la venue de Grenoble et le « déplacement » à Bayonne !

Stade Français-Brive (samedi, 18 h 30). Il y a souvent une surprise par journée. Mais Brive, qui reste sur deux succès à domicile, doit aussi penser à la venue de Perpignan pour rester et « se caler » sur le rythme d'Oyonnax et de Grenoble, qui ont gagné trois fois chez eux. Dans ces conditions, un bonus défensif comblerait forcément les Corréziens…

Clermont-Grenoble (samedi, 18 h 30). Il doit maudire le calendrier ! On imagine aisément que Fabrice Landreau, le coach de Grenoble, aurait préféré venir en Auvergne à un autre moment. Car les rumeurs de sa possible venue - au-delà des dénégations des uns et des autres - vont forcément polluer la préparation de ce match. Même si le FCG devrait aligner une équipe mixte pour mieux se concentrer sur Biarritz à Aguilera dans dix jours…

Bordeaux-Oyonnax (samedi, 18 h 30). Ca sent forcément le maintien entre ces deux-là. Sauf si « Oyo » parvient à s'exporter pour amplifier un peu plus la sensation qui entoure la « Formule-Ain ». Mais il reste une marche entre gagner chez soi et être capable de s'exporter. D'autant que Bordeaux-Bègles, déjà mangé par Montpellier chez lui, ne peut plus vraiment s'écarter en Gironde.

Bayonne-Racing Métro (samedi, 20 h 35). Ces deux-là ont vite déchanté. Leader éphémère, l'Aviron a vite retrouvé des eaux connues, en fond de classement. Toute nouvelle défaite lui est interdite, après les valises ramenées de Clermont puis, dans une moindre mesure, de Brive. Sinon, Afflelou ne va pas tarder à s'agacer à nouveau… Quant au Racing, en quête de collectif, il joue déjà une carte importante. Le duel s'annonce passionné.

Entraîneur des trois-quarts des SA Vierzonnais, Pascal Da Cruz fait le point, avant l'ouverture du championnat, demain (15h) au Stade Poitevin.

n Après votre victoire en amical contre Vichy (10-6), samedi dernier, êtes vous prêt à attaquer le championnat ? Il faut bien l'être, de toute façon… Ce dimanche, on doit y aller. Mais on n'est pas réglés, c'est une certitude. On est comme toutes les autres équipes, plus ou moins en avance.

n C'est-à-dire… On est un peu en retard. On n'a pas commencé de bonne heure (à reprendre l'entraînement, ndlr). On a joué un seul match de préparation. On a des blessés. On doit s'adapter. C'est une constante. C'est tous les ans pareil… On est un peu justes. Il va falloir faire des choses simples et mettre beaucoup d'envie.

n Poitiers est un promu. A priori, ce déplacement est dans vos cordes, non ? On ne va pas y aller pour le bonus défensif, mais pour faire un peu mieux. C'est un endroit d'où il faudrait ramener des points. Mais quand on regarde toutes les équipes de la poule, on peine à en trouver des petites… On va essayer de bien débuter, en sachant que ça va être difficile.

n La saison dernière, les SAV se sont qualifiés en phases finales et Poitiers évoluait en Fédérale 3. Logiquement, vous êtes un cran au-dessus… J'espère qu'il y aura un écart. Qu'on jouera comme une équipe de Fédérale 2, et eux comme une équipe qui découvre ce niveau. Mais il n'y a aucune garantie. Poitiers est une bonne équipe. Ils vont être sur la dynamique de montée, de la saison dernière. Ils aiment jouer au rugby, et donc envoyer du jeu. Il faudra qu'on soit efficaces en défense.

n En ce début de saison, allez vous pouvoir disposer d'un effectif au complet ? Hélas, non. On a pas mal de blessés. Quelques joueurs aussi qui ont repris tardivement l'entraînement et ne sont pas prêts. D'autres ont des obligations et ne peuvent pas être présents. Et puis une ou deux licences qui ne sont pas encore arrivées. On va à Poitiers avec un groupe assez restreint. Mais il y aura quinze joueurs sur le terrain. À eux de faire le boulot !

n Quelles nouvelles avez-vous de Jérémy Caillé, touché sérieusement aux cervicales samedi dernier ? Il souffre d'une contusion de la moelle épinière. Son état s'améliore. Il est en train de retrouver peu à peu de la mobilité, mais ça va être long. Il faut espérer que ça continue et qu'il n'ait plus de séquelles. Pour lui, la saison est finie. Je pense même que le rugby sera terminé aussi. Mais le sport, c'est secondaire. Le principal, c'est qu'il retrouve toute sa mobilité.

n Quels sont les autres blessés ? Gauhier Astier est touché à un genou. Sa blessure paraît assez sérieuse, mais on n'a pas le diagnostic final . Frédéric Micalef s'est également blessé à un genou, pendant le match contre Vichy. Il doit passer un examen. On verra l'ampleur des dégâts. Il nous manque aussi Mourad Souid, blessé à l'épaule et opéré au début de l'été. Il ne reprendra qu'en janvier. On doit faire avec un groupe réduit pour le moment…

Le groupe

Les SA Vierzon. 1 re ligne : Galuola, Masi, N'Tougui, Mu. Kachane, Leroux. 2 e ligne : Poulain, Neuilly, Nizard. 3 e ligne : Ronceret, Alaphilippe, Robert. Demis : Galopin (m) (cap.), Collet (o). Centres : Patane, Summerell. Ailiers : Nigon, Ducros. Arrière : Franke. Remplaçants : Vergnolle, plus quelques autres joueurs à définir..

Sur sa pelouse d'Alfred-Depège, cet après-midi (15 heures), le Bourges XV va débuter une nouvelle campagne en Fédérale 3, en recevant l'US Ussel. Dans l'équipe fanion berruyère, le public découvrira pas mal de nouveaux visages. Parmi la vingtaine de recrues, certains sont connus mais on ne les avait plus vus, à Bourges, depuis pas mal de temps. Emmanuel Esquerre est de ceux-là. Le demi de mêlée avait disparu des écrans radars berruyers depuis 2009.

Il est de retour au club, comme Mathieu Métivier ou Vivier Vang. À 32 ans, Manu est revenu « avec plaisir », assure-t-il. Il est visiblement très heureux de rejouer avec le BXV, quatre ans après son départ pour Bizanos (F3), suivi d'un périple de « vingt mois dans l'hémisphère sud, en Nouvelle- Zélande, puis en Australie ».

n Tu t'étais fixé à Bizanos, d'où ton père est originaire. Pourquoi être ensuite parti si loin ? J'avais envie de changement avec, en filigrane, le rugby. Je voulais voir comment ça se passait ailleurs, dans des pays à culture rugby, et j'ai trouvé quelques réponses à mes questions. Ça m'a ouvert l'esprit. C'était très intéressant. Une super expérience. Je me suis intégré d'entrée et fait plein de copains australiens. J'ai fait plein de petits boulots en Nouvelle-Zélande. J'ai travaillé notamment dans des fermes. En Australie, je bossais dans un magasin de sport, au nord de Sydney, près des plages…

n Pourquoi avoir resigné au Bourges XV ? Quand je suis revenu à Bourges, en juin, j'ai fait un tour au club. Marc (Jourdaine, l'entraîneur général, ndlr) m'a dit que je pouvais reprendre si je voulais. Je me suis dit pourquoi pas refaire une saison avec les copains. D'autant que le groupe a l'air sympa et de bonne qualité.

n Te revoilà donc avec le numéro 9 dans le dos… Oui, mais je reviens vraiment sur la pointe des pieds. Ça fait presque trois ans que je n'ai plus joué, à part un peu en Australie, où c'était plus du touch ou du rugby flag. Du coup, j'ai faim de ballon. Je me sens bien sur le terrain. J'ai perdu un peu en muscles, mais j'ai gagné en mobilité.

n Tu sembles avoir une petite avance en n° 9 sur la concurrence puisque tu as débuté contre Orsay, samedi dernier… Le jeune Charly Demoule a des qualités. Et Lucas (Ratie, ndlr) qui arrive au club (d'Aurillac, ndlr) a besoin de prendre ses marques. On discute beaucoup entre nous. Il y a une bonne émulation. Une concurrence saine, qui nous tire vers le haut. Le but, c'est de les préparer au mieux. Je souhaite qu'ils passent devant moi le plus vite possible, car l'avenir, c'est eux. Ce sera bon pour le groupe.

è Le Bourges XV. Groupe non communiqué.

LA FICHE

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Dimanche, pour l'ouverture du championnat, en Fédérale 3, le Bourges XV s'est incliné sur son terrain face à Ussel (13-20). Au lieu des quatre points espérés, les rugbymen berruyers n'en marquent qu'un seul, le bonus défensif. Le BXV ayant annoncé pour objectif la qualification en phases finales, une réaction s'impose dès dimanche prochain, à Châteauroux, battu quant à lui à Issoudun (19-8) lors de cette première journée.

Exactement comme l'an passé, le Bourges XV a bien mal démarré, s'inclinant hier à domicile contre Ussel, en fin de match (20-13). Les Corréziens ont réalisé la même perf qu'Isle l'an passé, ne laissant que le bonus défensif aux Berruyers…

Venus à Bourges sans complexe, les Usselois ont bien exploité l'avantage du vent, en début de match et ont ouvert logiquement le score par leur buteur, Arthur Goulet, dès la 3 e minute, sur une pénalité difficile, bottée de 40m, en bord de touche.

Une faute du pilier droit berruyer Butté donnait à l'arrière usselois l'opportunité de doubler la mise, mais sa seconde tentative, d'aussi loin, passait nettement à côté des perches (6 e). Bourges commençait alors à se réveiller. Une première attaque des trois-quarts mettait le feu parmi l'arrière-garde corrézienne. Le centre Vince Ferraro était stoppé, mais la pénalité obtenue était convertie par Vincent Richard des 22 m (3-3, 11 e).

Bourges continuait de hausser le rythme, avec de charges, notamment de Paewai bien relayé, à la 12 e, par le puissant centre italien Ferraro.

Ussel était repoussé dans ses 22 et son pack se mettait à la faute. De 20m, face aux poteaux, Richard inscrivait sa deuxième pénalité (6-3, 14 e).

Cependant, Bourges ne parvenait pas à mettre la main sur le ballon. Et Ussel reprenait même le contrôle du jeu, après la sortie pour dix minutes (carton blanc) du pilier gauche berruyer Soulet (19 e).

Ussel changeait de buteur et Fraysse égalisait sur pénalité (6-6, 20 e).

En face, Vincent Richard manquait une première fois la cible (23 e), juste avant que les Corréziens soient récompensés de leurs efforts par un bel essai de leur ailier, Ausset, bien décalé par Pradel (6-11, 26 e).

Avec la transformation de Fraysse, Ussel menait 13-6. Le score aurait même pu prendre de plus amples proportions si Bourdin n'avait sauvé son camp in extremis, en poussant Jarasse en touche (34 e). Un exemple parmi d'autres, tant Ussel se montrait offensif, sans concrétiser néanmoins. Toujours mené de 7 points à la pause, le BXV s'en était plutôt bien tiré…

Avec le vent dans le dos, les locaux démarraient bien mieux le deuxième acte que le premier. Durant un quart d'heure, ils maintenaient leurs adversaires dans leurs 22 et Richard ravissait le public en plongeant dans l'en-but, après que Carzon ait pris le bon intervalle. Bourges égalisait enfin (13-13, 55 e), mais n'était pas tiré d'affaire pour autant.

Car Ussel jouait toujours aussi crânement sa chance, à l'image de ce déboulé de Nicolas Pélissière (63 e). Bourdin faisait heureusement bonne garde, à l'arrière, sur ce coup-là…

Mais, à la 77 e, Bourges craquait une seconde fois. Ussel envoyait le ballon sur l'aile droite et Ausset débordait pour aller marquer entre les poteaux berruyers (13-20). Terrible pour le Bourges XV, mais pas immérité, loin de là !

LA FICHE technique

BOURGES (stade Alfred-Depège). L'US Ussel bat le Bourges XV, 20-13 (mi-temps : 13-6). Temps doux. Bonne pelouse. Arbitre : M. Sauvage (Ile de France). 300 spectateurs environ. Réserves : Bourges XV-Ussel, 19-20.

Les points. Bourges XV. 1 essai V. Richard (55 e) ; 1 transformation V. Richard ; 2 pénalités V. Richard (11 e, 14 e) . US Ussel. 2 essais Ausset (26 e, 77 e) ; 2 transformations Fraysse (26 e) et A. Goulet (77 e) ; 2 pénalités A. Goulet (3 e) et Fraysse (20 e).

Cartons blancs. Bourges : Soulet (19 e), Jacques (29 e). Ussel : Belle (52 e).

Les équipes. Bourges XV. Bourdin ; Jacques, Richard, Ferraro, Roux ; (o) Carzon, (m) Esquerre ; Cramoisan, Paewai, Henne ; Williamson (cap), Leclerc ; Butté, Chaillot, Soulet. Remplaçants : Marchais, David, Hann, Couderc, Bocquillon, Demoule, Perreux. US Ussel. A. Goulet ; Jarasse, Pradel, Gathier, Ausset ; (o) Arvis, (m) Fraysse ; H. Goulet, N. Pélissière, Jamilloux ; S. Pélissière, Belle ; B. Pélissière (cap.), Badia, Manzagol. Remplaçants : Coudert, Cheix, Ponchet, Farge, Lachaud, Gaschereau, Jacquemet.

C'est au « Phénix », le nouveau club-house du Rugby Club Saint-Amand Orval (RCSAO) que s'est tenue récemment l'assemblée générale du club présidé par David Bardin. L'inauguration de la structure coïncidait avec l'AG. Le maire de Saint-Amand, Thierry Vinçon, a coupé le ruban en déclarant : « Il y a l'esprit rugby. C'est un jeu rugueux mais pas violent. Le fair-play, vous l'avez au rugby. »

Devant près de quatre-vingts personnes, l'assemblée générale était lancée. Théo Firmin a présenté un bilan moral qui ne satisfait pas totalement les dirigeants. Stoppé en demi-finale, le RCSAO végète depuis trois saisons en 4 e Série. « Place à l'ambition », annonçait le président Bardin qui vise une remontée en Honneur à plus ou moins long terme. Pour atteindre cet objectif, il va resserrer les boulons : « Cette année, j'élève le niveau des entraînements. Je demanderais aux joueurs plus de rigueur, plus de présence aux entraînements et un esprit compétitif plus poussé. »

Ceux qui répondront aux critères seront sur la feuille de match et les remplacements risquent d'être moins nombreux. Une section féminine vient de voir le jour. Après un temps d'apprentissage, ces demoiselles devraient intégrer un championnat fédéral. L'école de rugby continue de tourner à plein régime avec quarante-trois jeunes encadrés par des éducateurs diplômés (Jean-Marie Aunoble, David Bardin, Théo Firmin).

La plupart des équipes jouent en entente (Sancoins, Loches, Aubigny…). Serge Richard, président du comité du Cher a rappelé les valeurs du rugby : « Respect, Loyauté, plaisir ». Il a ensuite adressé un message plein d'espoir aux dirigeants saint-amandois : « Je souhaite pour vous que vous remontiez en Honneur car vous en avez les capacités. »

David Bardin ajoutait : « Le club est sain, l'ambiance est bonne, les structures se mettent en place. Je suis un président-entraîneur serein. »

45 seniors et 43 enfants composent l'effectif du club. Trois nouveaux secrétaires rejoignent le bureau permettant une fréquentation plus assidue aux réunions des comités du Cher et du Centre.

Cette année, le club comptera aussi un arbitre.

Les manifestations (pétanque, rifles, calendriers…), les partenaires et les subventions permettent d'atteindre un budget de 26.000 € annuel. Le budget prévisionnel devrait être de 32.000 € pour atteindre dans les quatre-cinq ans 60.000€. Bardin estime que pour jouer en Honneur, il faut se situer autour de 90.000€.

Anicet Laurent a présenté un rapport financier en léger déficit de 751 €. Les dirigeants regrettent que le montant des licences impayées s'élève à 887 €. Promis, ça ne se reproduira plus !

Le bureau

Président. David Bardin. Vice-présidents. David Beauvais et David Noguera. Secrétaires. Elise Malvezin, Laëtitia Lévêque, Peter Hendricks, Claudine André. Trésorier. Théo Firmin. Trésorière adjointe. Elodie Monmignon. Membres. Mickaël Lamarque, Anicet Laurent, Mathieu Besle, Jean-Marie Aunoble, Albéric Levet, Anne Bardin, Franck Guerrhit, Jean-Patrick Strina, Laurent Monmignon, Alain Marquès.

Le Top 14 est devenu le championnat de rugby le plus coté au monde, au point d'attirer les meilleurs joueurs de la planète, notamment ceux de l'hémisphère Sud. Pour transporter tout ce très beau monde, vous pensez bien que le bon vieux bus à Marcel n'y suffit plus. À l'instar des plus grands clubs de football, les écuries majeures de l'Ovalie se sont donc dotées d'autocars de très grand luxe à bord desquels leurs gladiateurs peuvent voyager en ménageant leurs précieux organismes. L'ASM Clermont-Auvergne jouant samedi à domicile, son véhicule a été attribué aux Espoirs du club, qui eux se rendaient à Vierzon. Voici la bête, photographiée sur le parking du stade Robert-Barran. On n'a pas eu le droit d'y monter, mais rien que du dehors, ça crache, non ?

« On y est, maintenant il faut y rester ! »

«Arçay ? Mais ça se trouve où ? » Quand le calendrier d'Honneur est sorti, sûr qu'ils ont dû être nombreux à se poser cette question toute bête. Parce qu'il faut bien l'avouer ; la notoriété d'Arçay, petit village du Cher, avec ses deux cents et quelques âmes, est loin d'égaler celle d'Orléans, Vendôme, Pithiviers, Montargis, Dreux, etc, dont les clubs de rugby sont amenés à se rencontrer cette saison en élite régionale.

D'ailleurs, on se demande même si tous les Berrichons seraient eux-mêmes en mesure de situer sur la carte du Cher ce village d'irréductibles rugbymen. Un bon point à celles et ceux qui le placeraient au sud de Bourges, à proximité de Levet et pas très loin non plus de Saint-Florent et Lunery. On est là en pleine terre de rugby. En fait, cela ne fait pas si longtemps, tout de même, que le rugby s'est implanté là où le foot avait déserté la place.

Il avait fallu pour cela que les deux clubs de rugby berruyers décident de fusionner et que la plupart des joueurs du Bourges Rugby Plus préférent prendre la tangente plutôt que de participer à cette grande aventure commune. Il leur fallait un point de chute. Le hasard (et la déliquescence du foot local) a fait que ce soit Arçay. On connaît la suite de l'histoire.

Ceux qui se font appeler les All d'Arc (parce qu'ils jouent tout en noir) n'ont eu de cesse de grimper les échelons du rugby régional. Les voilà donc arrivés au sommet de la hiérarchie, grâce à un petit coup de pouce du destin (la montée en F3 de Chartres, obtenue en championnat de France leur a valu un ticket pour l'Honneur, alors que seul Romo, champion régional de PH, avait décroché la montée sur le terrain). Arçay est en quelque sorte l'invité surprise dans ce championnat ne réunissant que des grosses cylindrées, pour la plupart redescendues de Fédérale 3. Un peu avant ou après la grande purge d'il y a deux ans, quand la FFR a taillé dans le vif pour bâtir des poules de dix.

Attention, les All d'Arc ne sont tout de même pas arrivés jusque-là par hasard. Du bon boulot a été réalisé, chaque saison, par Marc Pelletier, puis son successeur à la présidence, Bertrand Martin-Gréguy. Il faut aussi associer à cette réussite le coach emblématique des Noirs, Olivier Guyard, parti cet été relever le défi du rugby féminin berrichon, lequel a bien besoin d'un coach de son niveau.

Arçay a vite rebondi en recrutant Christian Bramon, dont nombre d'entraîneurs peuvent envier la carte de visite. Il va faire la paire avec Renaud Longé, déjà en place en qualité de coach des lignes arrières. Un bon staff, un groupe stable en dépit de quelques arrêts et départs, les ingrédients sont là pour réussir une saison correcte. Le président Martin en est persuadé.

Il voit son équipe première réussir à se maintenir. « Je suis content qu'on soit monté en Honneur. On y est, maintenant, on va tout faire pour y rester. Ça va être dur. Mais je pense qu'on a un rôle à jouer dans cette poule. On veut vraiment rester en Honneur et faire progresser les plus jeunes. »

Espérons, pour le plus grand bien du rugby berrichon, que ses joueurs seront capables de relever le défi. Allez Arçay !

Biarritz a intérêt à s'éviter la (m) Isère…

L'hiver basque est toujours très pluvieux. Il pourrait bien être encore plus monotone cette année, avec les déboires conjugués de Biarritz, dont on imaginait qu'il souffrirait très vite, et de Bayonne, qui s'est vu trop vite un peu trop beau.

Ce week-end, également marqué par le derby Toulouse - Castres que les Tarnais désespèrent de remporter dans la capitale régionale depuis bien longtemps, et un Montpellier - Clermont qui devrait voir des Héraultais en révolte, on pourrait encore voir les deux entités basques souffrir…

Montpellier - Clermont (ce soir, 20 h 45, C + Sport). Une des belles affiches de la journée. Le MHR, ballotté à Perpignan, joue les montagnes russes. Autant dire qu'une réaction est attendue, avec la perspective alléchante de « sauter » l'ASM au classement et de se recaler en haut du panier. Cela devrait motiver une équipe qui enregistrera ce soir le retour de Ouedraogo et qui a malmené Clermont à « Du-Manoir » depuis quatre ans, même si l'écart de points va décroissant d'année en année…

Toulouse - Castres (samedi, 15 heures, C +). Vainqueur, mais peu convaincant devant la B de Biarritz, Toulouse n'a pas intérêt à rééditer le même match face à son voisin. On imagine mal les hommes de Novès rater le rendez-vous même si les Tarnais ont prouvé contre Toulon qu'ils avaient de la moelle.

Biarritz - Grenoble (samedi, 18 h 30). C'est le match de la peur pour le BO. Avec deux défaites à domicile, le club de Blanco est déjà au bord du précipice. D'autant que le FCG, qui a montré combien il pouvait être pénible à Clermont, se rendra sur la Côte basque avec l'intention de faire un coup. Cela devrait ferrailler sec…

Brive - Perpignan (samedi, 18 h 30). Les Corréziens jouent plutôt bien et séduisent. Mais ils n'ont pas intérêt à s'écarter à Amédée-Domenech…

Attention, du coup, à l'USAP qui cherche à effacer son faux pas à domicile face au Stade Français.

Toulon - Bayonne (samedi, 18 h 30). On craint que l'addition ne soit lourde pour l'Aviron, déjà à fond de cale… Pour info, l'an passé, les Basques avaient encaissé un cinglant 59-0 à Mayol…

Racing Métro - Bordeaux (samedi, 18 h 30). Le Racing a-t-il enfin trouvé l'étincelle en s'imposant à Jean-Dauger ? Sexton veut le croire. On peine à croire que Bordeaux, même nourri des meilleures intentions, vienne contrecarrer les desseins altoséquanais de rejoindre le plus rapidement possible les premières places. Et coller à un classement plus digne de son effectif.

Oyonnax - Stade Français (samedi, 20 h 35, C + Sport). La capitale se déplace à la campagne ! Mais cela n'aura sûrement rien de bucolique pour les hommes de Quesada. Ce match sera intéressant à plus d'un titre. D'un côté « Oyo » qui souhaite poursuivre son invincibilité dans son antre après trois beaux succès ; et de l'autre des Parisiens de plus en plus gourmands qui ont prouvé à Perpignan qu'ils pouvaient voyager en première classe. S'imposer dans l'Ain confirmerait leur nouveau statut…

è Demi-finales. Le Comité directeur de la LNR a présélectionné les stades Gerland de Lyon et Pierre-Mauroy de Lille pour l'accueil des demi-finales. La désignation définitive aura lieu le 14 ou le 15 octobre.

LA FICHE

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Jeune entraîneur, Renaud Longé arrive en Honneur « sans prétention » avec Arçay, mais avec la ferme intention d'obtenir le maintien à l'issue de la saison.

L'ancien adjoint d'Olivier Guyard, confirmé à son poste d'entraîneur des lignes arrières de l'ARC, fait le point, avant l'ouverture du championnat, ce dimanche (15 heures) à Arçay, contre l'US Saint-Pierre-des-Corps.

n Dimanche, c'est un grand jour pour Arçay. Le premier match en Honneur. Vous êtes prêts ? On est encore en rodage. Beaucoup de nouveaux joueurs sont arrivés à l'intersaison. Ils vont compléter l'effectif, c'est bien. Mais il faut qu'ils s'intègrent. Pour le moment, on manque encore un peu de repères collectifs. On est solide sur les groupés pénétrants. Par contre, quand il s'agit d'envoyer du jeu, dans un troisième ou quatrième temps, c'est plus compliqué ; mais ça se travaille.

n Quels enseignements avez-vous pu tirer des matchs amicaux ? On a vu des choses intéressantes à Sancerre, puis le week-end suivant chez nous contre Nieuil l'Espoir, une équipe de 2 e Série près de Poitiers. On a gagné 15-5 sous la pluie, samedi dernier. Contre Sancerre, on a fait plus que résister (défaite). Nos points forts sont toujours les mêmes : notre jeu rugueux, notre solidité devant. On a vu aussi quelles étaient nos lacunes : le jeu au pied, les relances, la condition physique pour pouvoir tenir le rythme, car en Honneur ça joue beaucoup plus…

n Votre président, Bertrand Martin-Gréguy est persuadé que l'ARC peut se maintenir dans ce championnat qu'il découvre. Est-ce aussi votre avis ? Oui, je pense qu'on peut viser le maintien. On arrive sans prétention, mais on va essayer de jouer notre carte. On part un peu dans l'inconnu. On verra où on en sera à la fin des matchs aller. On pourra peut-être alors se fixer un objectif différent.

n Le groupe est-il plus fort que la saison dernière ? De la qualité est arrivé. Un nouveau coach (Christian Bramon, ndlr) qui amène aussi toute son expérience ; ça ne peut être que bénéfique pour nous. Devant, on est plus solide, je pense. Parmi les renforts, il y a quelques jeunes vraiment de valeur. Dès qu'ils seront intégrés dans le collectif, ça devrait être pas mal du tout. Derrière, Nicolas Jacquet et Alexandre Félix sont partis. Et pour l'instant, on n'a pas eu d'arrivée de leur niveau.

n Pas facile comme entrée en matière la réception de Saint-Pierre… C'est un gros morceau. On va savoir tout de suite ce que représente le haut de tableau Honneur, car Saint-Pierre était en finale régionale la saison passée. On les avait d'ailleurs vus jouer à Vierzon (les All d'Arc avaient disputé, eux et… perdu également, la finale de PH contre Romorantin, ndlr). C'est une classe au-dessus, surtout au niveau du rythme de jeu. On a encore un échelon à passer…

n A domicile, la victoire est quasiment une obligation, non ? C'est le minimum pour viser le maintien. De toute façon, on aime jouer chez nous. L'an passé, on avait perdu à la maison que contre Romo, de très peu. On est solide sur nos terres. On va essayer de continuer à l'être.

championnats régionaux, dimanche (15 h)

HONNEUR (1 re journée). US La Châtre - US Pithiviers ; Arçay RC - US Saint-Pierre-des-Corps (stade municipal, 15h) ; RC Romorantin - US Joué-lès-Tours ; US Vendôme - RC Dreux ; Orléans La Source Rugby - USM Montargis. Match des réserves à 13h30.

PH\1 re Série (1 re j.). OC Sancoins - CJF Fleury-les-Aubrais (stade Duruisseau, 15h) ; US Berrichonne - Ovale de Loire (stade Tavernier, 15h ; réserves à 13h30) ; RC Dammarie - REC Esvres-Montbazon ; Loches ROC - RCM Déols.

2 e\3 e Série (1 re j.). RC Châteauneuf - AS Salbris ; RC Gien - AS Luynes ; RC Lunery - CSM Sully-sur-Loire (stade municipal, 15h) ; US Saint-Florent-sur-Cher - Foëcy OC (stade Soubiran, 15h) ; US Bracieux - US Argenton.